©France Snacking

Rendez-vous le 3 novembre au Pavillon Royal à Paris

Chaque année depuis 2010, le magazine France Snacking donne rendez-vous aux professionnels de la restauration rapide et nomade, en RHD et en GMS, au Congrès du Snacking. Le 3 novembre, au Pavillon Royal à Paris, la 11^e édition constituera l’occasion pour toute une filière de s’inscrire en mode « Reset » pour se réinventer. Sous la bannière #SnackingUnited, les conférences, débats et rencontres qui rythmeront cette journée, avec les témoignages et retours d’expériences de nombreux professionnels du secteur, s’attacheront à dresser un premier bilan des conséquences de la pandémie de Covid-19 tout en se tournant vers le futur. L’objectif de cette journée est de livrer un maximum de clés, concrètes, pour préparer la reprise et permettre à tous les maillons de la branche de comprendre et s’adapter à ces transformations qui bouleversent tous les modèles et tous les équilibres. (suite…)

Euro-Toques France fait la promotion du savoir-faire des professionnels des métiers de bouches. ©Restauration21

Sur sa newsletter de septembre, Euro-Toques France fait part à ses adhérents restaurateurs de sa préoccupation :  « En sa qualité d’association pour la Défense du Produit, de la Saisonnalité et du Terroir, Euro-Toques France s’inquiète de l’arrivée annoncée de la « viande » de laboratoire issue de cellules souches dans nos assiettes.» L’association met en avant une double nécessité : favoriser un élevage de qualité respectueux de l’environnement et du bien-être animal d’une part, et ne pas cautionner la fabrication de viande de substitution d’autre part. « Produit in vitro à partir de cellules souches, cet ersatz de viande et ses déclinaisons – lait synthétique, omelettes sans œuf –  pourraient arriver prochainement dans nos assiettes » prévient-elle.

Les chefs Euro-Toques France invitent les professionnels à signer  la pétition pour un élevage de qualité, respectueux de l’environnement et du bien-être animal, pour sauver l’agriculture paysanne, producteurs et éleveurs de proximité. Ils défendront leur position lors d’un déjeuner de travail avec les parlementaires en octobre, puis avec le ministre de l’agriculture qui recevra le bureau d’Euro-Toques France.

L’opération se déroule dans le cadre de La Semaine Européenne du Développement Durable.

Vestes, tabliers, pantalons, polos, chemises… Jusqu’au 8 octobre, Bragard invite ses clients rapporter leurs vêtements professionnels usagés en tissu (2 produits minimum par personne) de la marque dans les boutiques parisienne (faubourg Saint-Martin) et lyonnaise (Brotteaux). Ces articles seront collectés, triés et transformés par l’entreprise d’insertion professionnelle Vosges TLC. Selon leur état et leur qualité, ils seront revalorisés en vêtements de seconde main , en matières premières (fibres isolantes) ou en nouveaux produits (chiffons par exemple). Les participants bénéficieront  de 10 % de remise sur leur prochaine commande (voir conditions en magasin).

Pochettes uniques pour les masques
Au-delà du partenariat avec Vosges TLC, Bragard intègre la réutilisation de chutes de tissus, de tissus de collections passées ou encore de produits issus de retours clients afin de créer de nouveaux articles et accessoires. C’est le cas des sacs utilisés pour les produits de la marque Studio B et de la Collection Green Label (composée de produits conçus à base de fibres naturelles ou recyclées) ainsi que les pochettes uniques pour les masques, disponibles en magasin.

La loi Egalim impose un repas à toutes les cantines scolaires publiques et privées, de la maternelle au lycée, de  proposer au moins un menu végétarien (sans viande ni poisson) par semaine. Une mesure menée à titre expérimentale pendant deux ans.

Greenpeace France a  publié le 22 septembre une nouvelle enquête sur l’application de la loi Egalim qui rend obligatoire l’offre de menus végétariens à l’école. Les cantines des classes primaires semblent jouer le jeu.  «73 % des villes appliquent la loi dans les écoles maternelles et élémentaires. Ces résultats montrent à quel point les choses ont progressé dans le bon sens » , selon Laure Ducos, chargée de campagne Agriculture et Alimentation à Greenpeace France. 71 % des élèves des écoles maternelles et élémentaires ont en effet droit chaque semaine à un menu végétarien (obligatoire ou optionnel) contre seulement 10 % il y a deux ans.  3 % peuvent en avoir 2 par semaine, 20 % de temps en temps. Seuls 6 % en 2020 n’ont aucune alternative à la viande ou au poisson, contre 69 % en 2018. L’enquête s’est également intéressée à la qualité et à la composition des menus végétariens servis. Elle souligne la  diversification des menus avec plus de la moitié composée de protéines végétales (dhal lentilles-coco, couscous végétarien…). Plus du quart des menus végétariens servis contiennent au moins une composante bio. (suite…)

Nouvelles dates, nouvelle identité visuelle et nouveau nom : le Sirha fait sa mue.

Le  Sirha fêtera ses 20 ans au printemps. Traditionnellement programmé fin janvier, il a été reporté  en raison de la crise sanitaire et se déroulera 29 mai au 2 juin prochains à Eurexpo Lyon. GL events promet «un cru d’exception» et annonce que 80 % de la superficie du salon sont déjà confirmés avec   « plus d’exposants, plus de marques sur une surfaces moyenne de stand plus petite », selon Marie-Odile Fondeur, directrice général du Sirha.

Pour aborder sa nouvelle décennie, le salon international  de la restauration, l’hôtellerie et de l’alimentation s’offre une nouvelle identité visuelle et devient Sirh/+ Lyon.  La marque Sirha devient Sirha Food et  prend sous son ombrelle tous les salons alimentaires (Sirh/+ Europain, Sirh/+ Green, Sirh/+ Omnivore…) et marques food du géant de l’événementiel lyonnais pour former, comme l’explique le directeur des marques Luc Dubanchet, « un écosystème ». Lequel sera porté par le nouveau media global sirhafood.com.

Un salon « conscient, réfléchi, exigeant »
« La profession attend [le Sirha Lyon] avec impatience et pour beaucoup, il sera exceptionnel, le vrai symbole de la reprise. Nous avons pleinement conscience de cette responsabilité et des enjeux qui l’accompagnent. Le Sirha 2021 sera un Sirha conscient, réfléchi, exigeant, nous y travaillons chaque jour et nous sommes confiants» expliquait cet été Marie-Odile Fondeur, DG du Sirha, dans une interview à Restauration21.