24/09/2019

L’antigaspi et le tri au programme du Bocuse d’Or France 2019

Serge Vieira, Nicolas Gruner (Meilleur Commis), Tom Meyer (Bocuse d’argent), Davy Tissot (Bocuse d’Or France 2019), Romain Masset (Bocuse de bronze). © Studio Julien Bouvier

«Tu ne gaspilleras pas, tu ne jetteras pas ». Gare au candidat qui ne respectait le 6e commandement (sur 10) du Bocuse d’Or dont la sélection France s’est déroulée les 23 et 24 septembre à la Maison de la Mutualité (Paris 5e). La lutte contre le gaspillage alimentaire, l’optimisation de l’utilisation des matières premières et le tri des déchets, qui pesaient 75 points sur 600 pour la partie cuisine, étaient dans la ligne de mire des 4 chefs du jury cuisine.
« On leur demande de travailler la ressource au maximum. Les morceaux non utilisés ne doivent pas aller à la poubelle, expliquait Serge Vieira, Bocuse d’Or 2005. Faire attention au tri, c’est aussi une bonne façon d’organiser son box de travail ». Des contraintes qui semblaient bien gérées pour certains : le premier jour des épreuves, un candidat est venu avec ses 2 poubelles qu’il a placées dans son box.

Sur 5 heures, le programme était dense pour les 8 candidats : sublimer l’artichaut à travers une assiette végétale, servi froid au chaud pour 8 personnes et décliné de 3 façons minimum ;  sortir un plat chaud de lapin en barons pour 8 personnes avec 3 garnitures. Comment évaluer le gaspillage dans ce marathon ?  Juste avant le début des épreuves, les candidats se servent en matières premières, en fonction de leurs recettes. En rapprochant la quantité prise et le résultat final sur l’assiette ou le plateau, le jury évalue le gaspillage éventuel . «Un candidat qui servirait l’équivalent de 2 artichauts alors qu’il en a pris au départ une dizaine serait pénalisé » poursuit le président de la Team France. (suite…)

16/09/2019

Class’Croute dévoile sa stratégie RSE

Un peu moins d’un an après avoir mis en place sa direction RSE, Class’Croute (127 restaurants) présente sa stratégie bâtie autour de deux axes : la réduction de l’impact environnemental et l’engagement pour une alimentation responsable.
D’ici la fin de l’année 2019, le réseau de restaurants proposera uniquement des gobelets et pailles en carton. Pour les contenants en plastique, l’enseigne promet d’utiliser « des plastiques issus majoritairement de matières  recyclées et recyclables ». Les serviettes jetables sont désormais produites à partir de matériaux recyclés. Début 2020, la marque dévoilera de  nouveaux projets de réduction de l’impact environnemental sur les plateaux repas et les emballages de la pause déjeuner. En attendant, pour les mettre en conformité avec le décret du tri 5 flux, les restaurants sont progressivement équipés de poubelles de tri en salle. Les salariés étant également formés au tri des déchets dès la cuisine afin de faciliter leur envoi dans des filières de traitement adaptées. (suite…)

16/09/2019

Les chefs Euro-Toques défendent le terroir auprès des parlementaires européens

La délégation Euro-Toque France et Ursula Von Der Leyen qui sera Présidente de la Commission Européenne à partir du 1er novembre prochain.

« Les chefs s’inquiètent de l’arrivée de « viandes » synthétiques issues de cellules souches, de  lait » de synthèse créée en laboratoires, d’omelettes sans oeufs » a rappelé Guillaume Gomez , coprésident d’Euro-Toques France, aux parlementaires européens lors de la visite à Bruxelles le 10 septembre d’une délégation de chefs cuisiniers, venant de plus de 10 pays européens, invités par le député européen Marc Tarabella. Le chef était accompagné par Michel Roth (coprésident d’Euro-Toques France), Jacques Barnachon  et Didier Peschard.

Et d’alerter :  « Où sont passées les notions d’élevage, de terroir,  de qualité ? Devra-t-on mentionner un jour sur nos cartes, le nom du milliardaire de la Silicone Valley dont seraient issus ces produits, plutôt que de parler de race, de zone géographique, de morceau ou de maturation ? (…)  Les français comme tous les citoyens européens, veulent savoir ce qu’ils mangent, d’où proviennent les produits qui se retrouvent dans nos assiettes ? Comment ont-t-ils été cultivés, péchés, élevés … ? Voilà des questions qu’ils se posent et qu’ils nous posent chaque jour. »

16/09/2019

Nice inaugure sa cuisine centrale 100 % zéro plastique

La cuisson lente par immersion est réalisée sous vide dans des bacs inox avec le procédé Armor Inox. © Ville de Nice

Après 2 ans de travaux et un investissement de 32 M€, la ville de Nice (06) dispose d’une nouvelle cuisine centrale au cœur de l’Eco-Vallée, sur un site de 13 000 m2, pour nourrir quotidiennement ses 26 500 enfants dans 99 restaurants scolaires et 27 crèches municipales.  Le groupement Bouygues Bâtiment Sud-Est (BBSE) associé aux architectes Anne Demians du cabinet « Architectures Anne Demians » et Didier Roman en ont assuré la conception-réalisation.

Le bâtiment de 5 400 m2 (le double de la cuisine précédente) répartis sur 3 niveaux pourra à terme produire 30 000 repas par jour. Le nouvel outil de fabrication des repas bannit complètement le plastique du process, de la production au réchauffage dans les satellites scolaires. La cuisson lente  par immersion est réalisée sous vide dans 8 cuves de cuisson contenant chacune 16 bacs inox (procédé Armor Inox). Stockés dans 4 cuves, 10 000 litres d’eau froide (0 à 3°C) et chaude (90° C) sont utilisés en circuit fermé, renouvelés une fois par trimestre. 4 sauteuses rondes et rectangulaires, 2 sauciers, 2 marmites , 1 cuiseur à pâtes, 1 marqueur à aliments et 6 fours à 20 niveaux assurent la cuisson traditionnelle.

(suite…)

10/09/2019

Un repas végétarien par semaine obligatoire au 1er novembre à la cantine

A Saint-Leu, sur l’île de la Réunion, la rentrée scolaire s’est accompagnée de la mise en place d’un menu végétarien hebdomadaire pour les 4 600 jeunes convives de la cantine scolaire. Une mesure expérimentale engagée dans le cadre de la loi Egalim. « Il s’agit ainsi de diversifier les menus et de préserver le capital santé des enfants tout en veillant à préserver les habitudes locales comme les plats à base de riz, grain et carry » explique la municipalité de Saint-Leu.
Au 1er novembre 2019, tous les services de restauration collective scolaire doivent servir un repas végétarien au moins une fois par semaine. La ville de Lille en sert 2 fois par semaine depuis juin 2018, ce qui lui a valu de recevoir une écharpe symbolique « Cantine verte » décernée par Greenpeace.
« Aujourd’hui, les enfants mangent entre deux et quatre fois trop de protéines animales dans les cantines en comparaison des recommandations de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (ANSES), une aberration dangereuse pour la santé des enfants (surpoids, obésité) et dévastatrice pour la planète », rappelait, à cette occasion, Xavier Hermant, référent Agriculture du groupe local de Greenpeace à Lille. La municipalité constate une réduction du gaspillage alimentaire de 40 % les jours de menus végétariens ».
L’élevage industriel est responsable de 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial, soit autant que le secteur des transports.

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