La courge était le produit central du menu enfant. © Julien Bouvier studio.

Au Sirha de  Lyon, le Bocuse d’Or 2023 s’achève sur la victoire du Danemark. La Française et benjamine de l’épreuve termine à la 5^e place.

Alors que l’épreuve plateau du Bocuse d’Or 2023 a mis à l’honneur la lotte et autres produits de la mer, la seconde épreuve pris la forme d’un menu entier articulé autour de la courge pour sensibiliser les enfants et, à travers ce thème, éduquer au « bien manger ». Naïs Pirollet, qui défendait les couleurs de la France, remporte le prix du meilleur menu enfant. Elle était secondée par son commis Cole Millard et coachée par  Edouard Loubet.

Son entrée : Croissant de courge craquante, pomme acidulée, nid d’abeille condimenté, pralin de courge ;
Son plat : Splash de gourmandise, œuf mollet et béchamel, velouté de courge muscade ;
Son dessert : Toupie meringuée, mousse lactée et cœur de potimarron.

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Congelés, les produits sont conditionnés en 1 et 2,5 kg.

Créée en 2017, la startup espagnole spécialiste du simili-carne est présente sur le marché français des CHR depuis 2 ans.

En 2023, la startup barcelonaise Heura, spécialiste des alternatives végétales à la viande, entend bien booster sa présence sur la RHD, en particulier sur le marché de la restauration rapide. Au Sirha, la marque a présenté, à côté du reste de sa gamme, sa nouveauté  100% végétale : les Filets Panés de poisson lancés sur le marché hexagonal au mois de janvier 2023.

« Nos produits sont à la carte d’une centaine de restaurants en France [dont les enseignes Theory, News School Tacos], principalement proposés comme une offre alternative aux autres plats carnés des cartes » estime Laurent Gubbels, porte-parole d’Heura en France. Lui et son équipe comptent multiplier par 4 l’activité de la jeune pousse sur le marché de la restauration hors foyer en 2023. (suite…)

Metro France, premier fournisseur de la restauration en France et Terrena, coopérative agricole, ont signé le 20 janvier au Sirha Lyon un contrat cadre. D’une durée de 3 ans, ce partenariat porte sur la fourniture par la coopérative de produits La Nouvelle Agriculture Professionnels, la marque des agriculteurs.  Ce partenariat s’inscrit dans une démarche de codéveloppement. La première concrétisation de ce rapprochement sera effective dès le mois de mai 2023 avec plusieurs références de poulet La Nouvelle Agriculture Professionnels disponibles dans les halles du grossiste. La signature de ce partenariat, en favorisant un approvisionnement local, s’inscrit dans le cadre de la charte « Origine France » qui rassemble Metro France et 12 fédérations majeures de la filière Restauration.

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« Elle participe à l’objectif que le spécialiste du cash & carry  s’est fixé d’atteindre, d’ici 2025, 100 % de filières labelisées « Engagé pour l’Avenir », dont les piliers sont la transparence, des pratiques agriculturales et d’élevages responsables intégrant le bien-être animal, le respect des ressources naturelles et le soutien aux producteurs engagés » précise l’enseigne.

Jérôme Bonici présente sa « Bonici Box ».

Alors que la loi Agec ne concerne pas la restauration rapide en VAE,  Jérôme Bonici, fondateur et président de la franchise Pizza Bonici, a souhaité mettre à la disposition des clients de ses restaurants franchisés en France  un emballage réutilisable en parallèle des emballages en carton.

Elle s’appelle la « Bonici box », elle est composée de plateaux identiques ronds, se ferme grâce un système de fixation en coulisse et garde la pizza au chaud. Et elle se lave.  Imaginée et conçue par PIZZycle, la boîte est moulée à partir d’un polypropylène sans BPA. Les aérations sur le bord permettent à la vapeur de s’échapper.  Le patron en commandé 600 à son fournisseur allemand pour commencer et en a fourni une dizaine en test à chaque point de vente en France . « Nous les avons personnalisées avec notre logo et grâce à un partenariat avec Tropico, le prix de la boite vendue aux franchisés est descendu à 9 € » explique-t-i.  Identique, le prix de revente aux clients permet aux franchisés de réaliser une opération neutre. « C’est la boîte du client, c’est lui qui la lave » poursuit Jérôme Bonici. (suite…)

©Hôtel Amiral

Proposer un petit-déjeuner avec tout ou partie de produits bio tout en restant à un prix abordable? C’est possible et cela fait la différence!

Par Alexianne Lamy

Lorsque petit-déjeuner bio il y a, il s’inscrit bien souvent dans la démarche globale de développement durable prônée par l’hôtelier. « Adopter une telle démarche ne se fait pas du jour au lendemain! » témoigne Nadine Witczak dont l’établissement, l’Hôtel Amiral à Nantes (44), affiche la certification Écolabel européen depuis 2011. Mais il faudra attendre l’année suivante pour que l’établissement propose un petit-déjeuner sous forme de buffet et à 85 % bio. Une volonté de premiumisation également adoptée par Inge Mollon. Quand avec son époux Stéphane, ils rachètent l’Hôtel Astoria dans le coeur de Saint-Étienne (42), ils s’emploient à trouver les fournisseurs qui leur permettront de proposer un petit-déjeuner qualitatif. Et si pour certains proposer des produits bio relève d’une démarche d’amélioration continue, pour d’autres il est l’essence même de l’offre hôtelière. Il en est ainsi pour Cyril Aouizerate, fondateur des établissements MOB Hotel à Saint-Ouen (93) et Lyon (69). Militant pour une écologie sociale depuis la première heure, l’hôtelier a fait de l’emploi de produits bio un impératif non négociable. Résultat: les MOB Hotel sont les seuls hôtels en Europe à être certifiés Agriculture Biologique. « Le bio est le seul moyen que nous avons trouvé d’être sûrs que nos achats aient l’impact le plus limité possible sur la biodiversité », détaille Cyril Aouizerate. (suite…)