12 articles publiés en avril 2015

27/04/2015

L’économie circulaire, source d’économies et d’innovation pour la restauration

Elisabeth LavilleLa tribune d’Elisabeth Laville, fondatrice d’Utopies (premier cabinet français de conseil en développement durable, créé en 1993) et co-fondatrice de Graines de Changement.

Selon un récent rapport de la Fondation Ellen MacArthur, l’économie circulaire représenterait un potentiel d’économie nette de matières premières de 700 milliards de dollars (1) pour les produits de consommation courante, dont l’alimentaire et les boissons. L’idée est toute simple : il s’agit simplement de rompre avec le fonctionnement très linéaire de notre économie (où l’on extrait des ressources pour fabriquer des produits, puis les consommer et les jeter) en s’inspirant du fonctionnement des écosystèmes naturels, où les déchets d’une espèce servent de ressources à une autre. Bien qu’encore peu répandue, cette approche n’en est pas moins pertinente pour la restauration. Pour preuve, les initiatives se multiplient pour trouver une seconde vie aux déchets variés que génère un restaurant… et dans certains cas les réutiliser au sein-même de l’établissement !

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23/04/2015

Concours Saveurs Durables : Tiphaine Teixeira et Julie Besnard en haut du podium

Saveurs durables 2015Le binôme d’apprenties Tiphaine Teixeira et Julie Besnard (photo) du Lycée Théodore Monod d’Antony (92), a décroché le premier prix du concours Saveurs durables 2015. Un concours qui prend en compte le bio, la saisonnalité, la limitation du gaspillage en cuisine et le tri des déchets. "Ce concours demande aux candidats d’être attentifs à tous les aspects du développement durable tout en visant l’excellence sur le plan professionnel", explique Sandrine Costantino, présidente de l’association Saveurs durables. Les deux lycéennes, encadrées par leur formateur Patrice Gras, ont présenté une "Galette de Listrac et sa rosace de légumes" et réalisé une  table sur le thème de Bordeaux.

 

Trois binômes finalistes, composés chacun d’un apprenti de cuisine et d’un de salle, se sont affrontés le 16 avril 2015 à l’EPMTTH (Paris XVIIe). Ils avaient 2 heures pour réaliser une préparation pour 4 personnes dans un cercle à entremet de 18 cm, dresser une  table et réaliser une argumentation commerciale associées. Le jury était présidé par le chef François Pasteau (l’Epi Dupin, Paris 6e) et composé de Delphine Pelade, directrice de l’emploi et de l’apprentissage au Conseil régional, Sandrine Royer, inspectrice de l’Education nationale en charge de l’hôtellerie restauration à l’Académie de Paris et Sandrine Costantino.

 

 

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22/04/2015

Allergènes en restauration : le décret d’application enfin publié

Les restaurateurs sont dorénavant fixés sur la façon de communiquer auprès de leurs clients sur la présence d'allergènes dans leurs plats, d’après une liste de 14 substances provoquant des allergies ou intolérances. Publié au  Journal Officiel du 19 avril 2015, le décret précise les modalités d'application du règlement européen concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires, dit INCO. Celles-ci entreront en vigueur le 1er juillet prochain.

Pour les denrées préemballées, la liste des allergènes doit être indiquée sur l’étiquetage. Pour les denrées non préemballées servies par les cantines et les restaurants, l’indication de la présence d’allergènes se fait obligatoirement par écrit, sans que le consommateur n’ait à en faire la demande. "L’Etat français a choisi de laisser le libre choix aux opérateurs d’utiliser le système qui leur convient le mieux et leur permet, de la façon la plus simple, de remplir cette obligation" précise un communiqué de presse de Bercy.

 

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22/04/2015

Le futur Pavillon bio du Marché International de Rungis recherche son restaurateur

Restaurant Pavillon bio MIN RungisSitué avenue des Savoies, le Pavillon bio du Marché International de Rungis, dont l'ouverture est prévue fin 2015, accueillera un restaurant de 387 m2 (et une terrasse extérieure de 100 m2) soit environ 140 places assises réparties entre un espace brasserie et un espace gastronomie. Une offre de restauration rapide à emporter complètera la prestation. La Semmaris, gestionnaire du Marché, recherche un exploitant sur la base d'un contrat de concession d'occupation du domaine publique avec une échéance en 2034 voire 2050 (1). Le  restaurant bio sera le 17e établissement installé sur le Marché, lequel représente une zone de chalandise de 12 000 emplois, sans compter les zones d'activités au-delà de ce périmètre et qui comptent de grosses entreprises.

 

Indépendant, chaine de restauration, pour le moment, tous les cas de figure sont envisageables. "L'essentiel est que l'exploitant ne soit pas un débutant, qu'il soit présent et qu'il anime son établissement" insiste Jean Perrot, directeur commercial en charge du dossier. La carte proposera au moins une entrée, un plat et un dessert bio. "Nous n'imposons pas le tout bio, nous souhaitons laisser de la latitude au restaurateur" poursuit Jean Perrot. La certification auprès de l'Agence bio serait bien vue. Côté approvisionnement, le restaurateur se servira auprès des spécialistes en bio présents dans le Pavillon bio et  sur le MIN pour les autres produits. En brasserie, le ticket moyen devrait tourner autour d'une quinzaine d'euros, et en gastronomie environ le double.

 

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20/04/2015

Accor veut soumettre la « Résolution de l’Arbre » lors de sa prochaine AG

PLANT FOR THE PLANETLe groupe hôtelier (3 700 hôtels dans 92 pays) souhaite intensifier son programme Plant for the Planet en s’engageant sur la plantation de 10 millions d’arbres d’ici 2021 par la voix de ses actionnaires. A l'occasion de son assemblée générale le 28 avril prochain, il leur soumettra la "Résolution de l’Arbre".

 

Accor a planté en 7 ans 4 millions d’arbres et généré 13 millions d’euros d’économie de blanchisserie dont la moitié a été investie dans plus de 150 projets de reforestation. Le groupe s’appuie sur l’expertise de Tristan Lecomte, Fondateur d’Alter Eco et de Pur Projet et spécialisé dans le développement de projets forestiers communautaires. Le client qui séjourne plus d’une nuit dans un hôtel est invité à réutiliser sa serviette de toilette. Ce qui réduit les consommations d’eau, d’énergie et de produits détergents et permet de "financer des projets de reforestation ou d’agroforesterie en lien direct avec les problématiques rencontrées sur les territoires situés à proximité des hôtels" selon Tristan Lecomte. Par exemple, au Royaume-Uni, les arbres plantés sur des parcelles agricoles permettent de lutter contre les monocultures intensives et de générer des revenus supplémentaires pour les agriculteurs grâce à la récolte de fruits ou la production de bois.

 

Sur le sujet :

Accor a planté plus de 2 000 arbres par jour en 5 ans, le 28 /04/2014.

Premier bilan pour Planet 21, le 29/04/2013.

Accor mise sur le 21, le 17/04/2012.

17/04/2015

Mille et Un Repas teste des produits alternatifs à la viande avec Ici & Là

STEACK LENTILLESSteack, nuggets, boulettes de lentilles et de pois chiche, les premiers produits développés par la jeune entreprise agroalimentaire lyonnaise « Ici & Là » ont été testés à  plusieurs reprises dans des restaurants scolaires de Mille et Un Repas pendant 6 mois, soit auprès de plus de 2 000 élèves en écoles primaires et maternelles, collèges et lycées. « Les résultats des tests sont extrêmement positifs puisque les produits sont appréciés à près de 80 % au niveau du goût et à près de 85 % au niveau de la texture » assure Benoît Plisson, cofondateur d’Ici & Là, avec Emmanuel Brehier.

Créé en septembre 2014, la start-up Ici & Là développe et commercialise des produits riches en protéines végétales à base de légumineuses sous de nouvelles formes. « Nous proposons actuellement une gamme de neufs produits. Trois recettes respectivement à base de lentilles vertes, pois chiches et haricots blancs, sous trois formats : steaks, boulettes et nuggets » explique Benoît Plisson. Ici & Là veut proposer une nouvelle alternative aux protéines animales en répondant aux attentes et aux exigences des consommateurs, notamment en termes de goût et de qualité.

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13/04/2015

Des menus bons pour le climat en écho à la COP 21

Logo final-2Parce que 31 % des émissions de gaz à effet de serre proviennent du contenu des assiettes, l'association Bon pour le Climat prend le pari de fédérer les professionnels dans la mise en place d'une offre économe en CO2. Tous les types de restauration sont concernés. Pour obtenir l'appellation "bon pour le climat", un établissement s'engage à proposer au moins une entrée, un plat, et un dessert issus de produits de saison, locaux et mettant en avant le végétal, selon une charte d'engagement validée par l'Ademe. "Respecter ces trois critères permet de diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre" assure-t-on chez Bon pour le Climat.  Moyennant une adhésion de 100 €, le restaurateur bénéficie de l'accompagnement de l'association, d'outils en ligne (idées recettes peu coûteuses en GES, adresses fournisseurs, poids carbone des produits) et d'éléments de communication (stickers cartes) vis-à-vis de ses clients.

 

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12/04/2015

Tanguy Martin et Gabriel Mietz remportent la 4e édition du concours Olivier Roellinger

Laureats_pro 2015Pour les 14 finalistes de la 4e édition du concours Olivier Roellinger, le suspens a pris fin le 8 avril dernier. Le palmarès a été révélé au siège de l'Unesco à Paris (VIIe). Elève au Lycée hôtelier de La Rochelle, en BTS Hôtellerie restauration option Art de la table, Tanguy Martin a remporté le 1er prix de la catégorie "élèves" suivi de Paul-Elie Chevrier (lycée hôtelier de Dinard) et d'Ange Savelli (lycée Guillaume Tirel à Paris). Gabriel Mietz, premier chef de partie à l’Hôtel Lancaster à Paris, a terminé  premier de la catégorie "jeunes professionnels". Thao Lenormand, chef de  partie au Resto Bistro Oliver (Dinard) et Benny Van Torre, chef propriétaire du Markt XI à De Haan en Belgique, ont décroché la 2e et 3e place.

 

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08/04/2015

Le lycée des métiers de l’hôtellerie Guillaume Tirel labellisé « Ecole en démarche Développement durable »

Guillaume Tirel 2Le lycée parisien des métiers de l'hôtellerie Guillaume Tirel (XIVe) a reçu le 3 avril dernier le label E3D (Ecole en démarche développement durable), niveau approfondissement,  décerné par le comité académique éducation au développement durable, pour la période 2015-2018.

"Notre démarche développement durable  est simple, résume Colette Geneste, enseignante en marketing, il s'agit d'apprendre à faire ensemble pour dialoguer, partager, comprendre et apprendre pour pouvoir reproduire demain dans l’entreprise et devenir acteur d’une démarche éco-responsable".

 

Lors de son adhésion au réseau des écoles associées de l’UNESCO, l'établissement  s’est engagé sur deux  thèmes : le dialogue interculturel et le développement durable. Si bien qu'intégrer une démarche éco-responsable est devenu l'un des objectifs  du  projet d’établissement.

 

 

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07/04/2015

Doggy bag : TakeAway signe un partenariat avec l’UMIH

Umih- TakeAway - Photo©Restauration21.frCréée en mars 2014, la start-up TakeAway a signé mardi 7 avril, un partenariat avec l'UMIH (Union des métiers et des industries de l'hôtellerie). L'organisation professionnelle, qui s'est engagée dans le cadre du Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire à faire la promotion du doggy bag auprès de ses adhérents, mettra en avant la solution de service développée par la jeune entreprise lyonnaise. En carton recyclable, la "box" TakeAway permet aux restaurateurs de proposer à leurs clients d'emporter ce qu'ils n'ont pas consommé dans un contenant qualitatif élégant et micro-ondable. TakeAway commercialise également le "bag" pour le vin. Les  deux emballages sont personnalisables et peuvent ainsi véhiculer  l'image du restaurant  (et son engagement) jusqu’au domicile du client.

 

"On s'est engagé à porter ce dossier [du gaspillage, ndlr] avec beaucoup de virulence. On y croit", assure Roland Héguy, président confédéral de l’UMIH, lors de la conférence de presse qui s'est déroulée au restaurant La Mascotte (Paris XVIIIe). "Aujourd'hui, je ne propose pas le doggy bag, mais je ne le refuse pas si on me le demande" explique Thierry Campion, le patron de l'établissement. En cas de demande, les restes d'une assiette étaient jusqu'alors mis dans les boîtes en plastique utilisées pour la VAE de l'Ecaille, le banc d'écailler et bard à fruits de mer du restaurant. "Quant au sac pour emporter la bouteille de vin, c'est une façon pour moi de mettre plus largement ma sélection de vins à la disposition du client". Si le restaurateur opte pour l'offre de TakeAway, il recevra une signalétique (stickers vitrine et cartes) destinée à informer ses clients de la possibilité d'avoir un doggy bag et La Mascotte sera référencée sur le site internet de la start-up. Le tout pour un coût de 50 € HT pour 100 boîtes non personnalisées (1).

 

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