10 articles publiés en janvier 2018

29/01/2018

Les 66 restaurant collectifs municipaux de Rouen adoptent Mon Restau Responsable

Cuisine centrale - Sirest Rouen - Photo@Restauration21.fr

Cuisine centrale du Sirest

Après 22 mois d'échange et de travail entre la ville de Rouen (76) et la Fondation pour la Nature et pour l'Homme (FNH), les 66 restaurants collectifs municipaux se sont engagés dans la démarche Mon Restau Responsable. Celle-ci certifie les restaurants de collectivité qui modifient leurs pratiques vers une cuisine plus saine, de qualité, respectueuse de l’environnement. Avec plus de 100 000 habitants, Rouen est la plus grande ville à rejoindre le réseau qui compte désormais 186 restaurants. Les équipes de restauration servent 7 100 repas chaque jour, sans compter 3 300 goûters, préparés dans la cuisine centrale du Sirest (Syndicat Intercommunal de Restauration collective des villes de Rouen et de Bois-Guillaume). Dans les assiettes  : 82 % de produits frais, 15 % d'épicerie et 3 % de surgelés. « Nous utilisons 65 % de produis locaux dont 32 % de produits fermiers, 22 % de bio, et 11 % issus de la pêche durable » précise Dominique Maupin, directeur de la cuisine centrale. En 2011, la ville a repris la restauration en régie municipale. De 4,5 € en délégation de service public, le prix global d'un repas est passé à 3,76 € dont 2,05 € de coût matière.

 

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25/01/2018

CHR Numérique remet un chèque de 5 000 € aux Restos du Cœur brestois

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Marie-Noëlle Grall, Valérie Brouard des Restos du Cœur et Yves Rallon, dirigeant de CHR Numérique.

C'est lors de l'annonce des vœux à l’ensemble de ses 71 collaborateurs qu'Yves Rallon, dirigeant de CHR Numérique, a remis un chèque de 5 000 €  à Marie-Noëlle Grall, responsable du centre brestois des Restos du Cœur. La start-up, pionnière et leader sur le marché de l’HACCP digitalisée grâce à sa solution numérique ePack Hygiene, annonce pour 2017 un CA supérieur à 6 M€. Et pour la seconde fois consécutive, elle vient de rejoindre le Pass French Tech, un programme national d'accompagnement lancé en 2014 à destination des entreprises en hyper-croissance, pépites de la French Tech.

« Depuis les débuts de l’entreprise en 2012, CHR Numérique a connu un essor et une croissance exponentiels. Il m’est donc paru évident en ce début d’année 2018 que l’entreprise fasse un geste solidaire et généreux » a souligné le chef d'entreprise. Sur la ville de Brest, 1 336 familles, dont 120 bébés, sont bénéficiaires des dons des Restos du Cœur.

25/01/2018

Lafont signe un tablier de cuisine 100 % français en lin et polyester issu de bouteilles en plastique

Tablier 406 LafontAprès 15 ans d'absence, Lafont (groupe Cepovett) place son retour sur le marché de la restauration sous le signe de l'innovation. S'inspirant de la cotte à bretelles 406, la salopette créée en 1954, la marque signe un tablier de cuisine et de salle, le « Tablier 406 », avec  bretelles réglables croisées dans le dos, poches zippées en biais.  100 % français, il est fabriqué avec un tissu à base de lin produit dans le nord de la France, associé à du polyester issu de bouteilles en plastique, transformé à Laval par TDV Industries, puis assemblé à Saint-Etienne. « Auprès des restaurateurs que nous avons questionnés, nous avons identifié leur souci de la recherche de la proximité. Nous leur proposons d'aller au delà de l'assiette et d'intégrer cette donnée dans leur vêtement de travail » explique Alexandra Avram, directrice commerciale et marketing de la marque. Appliqué pour la première au « 406 », ce tissu lin-polyester recyclé, devrait être intégré progressivement dans les autres gammes, Lafont souhaitant le substituer au coton. disponible en noir, blanc et denim, le « 406 » est vendu une centaine d'euros TTC. « Quelques milliers de pièces » devraient être produites en 2018.

 

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22/01/2018

Zéro Phyto 100 % Bio : le documentaire sort dans les salles le 31 janvier

 

2018-01-31-sortie-nationale-fbAprès un tour de France de quelques 250 avant-premières,  le documentaire « Zéro Phyto 100 % Bio » sort en salle le 31 janvier. Réalisée par Guillaume Bodin,  auquel on doit « Insecticide Mon Amour », l'enquête s'intéresse à plusieurs communes françaises qui ont banni l'utilisation de pesticides dans les espaces publics  et à d'autres qui ont passé leur restauration sociale en 100 % bio. Le film retrace les étapes franchies pour y parvenir et  donne la parole aux acteurs. Les associations Générations Futures, Bio Consom'acteurs et Agir Pour l'Environnement sont à l'initiative de ce projet. Guillaume Bodin revient sur le documentaire en quelques questions.

 

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22/01/2018

Le Titi, la nouvelle gamme bio de vins bio consignés de la Maison Richard pour les CHR

Corinne et Céline Richard - Photo@Restauration21.fr

Corinne et Céline Richard

Avec sa nouvelle gamme Le Titi, symbolisé par un petit bonhomme assis sur une barrique de vin, la Maison Richard rappelle qu'elle embouteille le vin depuis 1950 et annonce qu'elle compte remettre au goût du jour le verre consigné. Produit en bio et en vegan (colle végétale) par quatre vignerons(1), le vin est acheminé en citerne sur le site Richard de Gennevilliers (92) où il est embouteillé en cols de 75 cl consignés 0,2 € chacun. Quatre appellations sont disponibles : Côtes de Provence, Fronton,  Côtes du Rhône, Blaye Côtes de Bordeaux. Les bouteilles vides sont collectées lors des livraisons des bouteilles neuves chez les restaurateurs, puis acheminées jusqu'au site parisien où elles sont nettoyées afin d'être réutilisées et  remises sur le circuit des CHR parisiens. S'il accepte de jouer le jeu et s'il a la place pour stocker les bouteilles vides, un restaurateur peut gagner 4,5 € par caisse de douze bouteilles vides, la caisse étant elle-même consignée 2,1 €. 

 

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22/01/2018

Davigel rejoint le Global Compact

Davigel annonce son engagement auprès du Global Compact (Pacte mondial) des Nations Unies. Ce qui implique que le grossiste s’engage à publier chaque année un rapport public sur le site du Global Compact pour informer sur  l’évolution de ses actions et améliorations menées en lien avec les thématiques des droits de l’Homme, des normes du travail, de l’environnement et de la lutte contre la corruption.

Lancé par Kofi Annan, le Secrétaire Général des Nations Unies, en juillet 2000, le Pacte Mondial est un cadre d’engagement volontaire par lequel des entreprises, associations ou organisations non-gouvernementales, sont invitées à respecter dix principes universellement acceptés. A ce jour, le Pacte Mondial compte 9 500 entreprises et plus de 3000 organisations à but non lucratif dans 170 pays, dont 1 200 en France.

www.globalcompact-france.org

16/01/2018

Douze étudiants intègrent le diplôme d’université Chef de projet en alimentation durable de l’Université Côte d’Azur et la ville de Mouans-Sartoux

Rentree1erepromoMSLa rentrée de la promotion inaugurale du Diplôme d’Université « Chef de projet alimentation durable » s'est déroulée le 15 janvier à Mouans-Sartoux (06) en présence des parrains de la promotion 2018 :  Cyril Dion, réalisateur du film « Demain », Didier Perréol, Président-Fondateur d'Ekibio et Stéphane Veyrat, auteur de l’ouvrage « Quand les cantines se rebellent ». Douze  étudiants venant de neuf départements composent cette première promotion. Quatre sont employés de collectivités territoriales, trois sont consultants, deux sont demandeurs d’emplois, un est étudiant et deux travaillent dans le secteur agricole.

 

Ce diplôme, monté par l'Université Côte d’Azur et la ville de Mouans Sartoux,  est mis en œuvre dans le cadre du partenariat signé au mois de mars 2017 privilégiant les relations de travail dans les domaines de la recherche et la formation initiale ou formation continue. En rapprochant monde universitaire et territoires, la formation veut faire émerger des projets d’alimentation durable déployée à l’échelle d’un territoire, commune, regroupement intercommunal par exemple. Chacun des participants est associé à une collectivité territoriale volontaire pour faire élaborer un projet d'amélioration de la qualité alimentaire s’appuyant sur la restauration collective et les enjeux de production durable propre à son territoire.  Professionnalisant, ce parcours de formation s’appuie sur l’expérience reconnue de Mouans-Sartoux.  Depuis 6 ans, la commune sert des menus 100 % bio dans les écoles et crèches de la ville fournis par un potager à 100 % local.

 

 

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10/01/2018

Plus de 210 chefs signent un manifeste contre la pêche électrique

Article actualisé le 16 janvier 2018 – Le Parlement européen a voté contre la pêche électrique le 16 janvier. 402 eurodéputés ont voté en faveur de  l'interdiction de cette pratique dans les eaux européennes contre 232, 40 se sont abstenus.

 

BloomRédigé par le chef rochelais Christopher Coutanceau, un manifeste contre la pêche électrique invite la profession, et au-delà, les consommateurs, à se mobiliser contre cette méthode de pêche prédatrice de la ressource halieutique et dévastatrice pour les emplois des pêcheurs. Interdite en Europe depuis 1998, la pêche électrique est autorisée par dérogation par la Commission européenne depuis décembre 2006. Le temps presse  : le 16 janvier, le Parlement européen se prononcera sur l'extension de cette technique dans l'UE. En novembre dernier, la commission de la pêche du Parlement européen avait voté pour son développement. L'association Relais & Châteaux, plus de 210 chefs, français et européens, comme Olivier Roellinger, Hélène Darroze, Yannick Alléno, Gérald Passédat, François Pasteau pour la France, Thomas Buhner et Heinz Wikler en Allemagne, Raymond Blanc au Royaume Uni, Quique Dacosta et Elene Arzak en Espagne, Antonio Cannavacciuolo et Alfonso et Ernesto Iaccarino en Italie, ont déjà rejoint le mouvement porté par Bloom, une association de protection des milieux marins et de défense de la pêche durable.

 

« Nous refusons de travailler des produits issus d'une méthode de pêche condamnant notre avenir et celui de l'océan, écrivent les cuisiniers dans le manifeste. Avec les pêcheurs artisans et récréatifs, ce sont des dizaines de métiers qui vont disparaître ainsi que notre culture, notre patrimoine. » Les signataires s'engagent « formellement à n'acheter aucun produit de la mer issu de cette méthode de pêche

Signer le manifeste.

 

08/01/2018

Un incubateur de gastronomie durable aux Orangeries

Orangeries©Felix_Vigne_Castalie-OG_2Premier établissement éco-labellisé en France en 2006,  les Orangeries, à Lussac-Les-Châteaux (86), ont accueilli leur nouveau chef de cuisine. Fin décembre, David Royer (en partance pour la Bretagne) a passé la main à Thibaud Piroux, précédemment au restaurant Passions et gourmandise (86). Celui-ci inaugure le « premier incubateur de gastronomie durable à la campagne pour des jeunes chefs engagés avec un projet personnel d’installation » imaginé par Olivia Gautier (photo), la propriétaire de l'hôtel-restaurant. Partant du principe qu'un « jeune chef voudra à un moment s'installer à son compte et donc partira et qu'il faudra de nouveau recruter une nouvelle personne en phase avec les valeurs environnementales de la maison », la chef d'entreprise a voulu repenser la collaboration de l'établissement avec son chef.

 

 

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03/01/2018

Vers une restauration responsable : ce qui vous attend en 2018

Actualisation avril 2019 – Pour les petits producteurs de biodéchets : L’échéance du 1er janvier 2025 devrait être avancée au 31 décembre 2023 pour tenir compte de la nouvelle directive (UE) 2018/851.

Bonne Année 2018 ! Restauration21 adresse ses meilleurs vœux à ses lecteurs et partenaires fidèles, partisans et acteurs d’une restauration responsable. L’occasion de rappeler en quelques points les dossiers importants pour les mois à venir.

Biodéchets

Depuis le 1er janvier 2016, les sites de restauration produisant, plus de 10 tonnes de biodéchets par an sont responsables de leur collecte et de leur valorisation. Et pour les cuisines municipales de taille plus petite, les restaurants indépendants, les traiteurs et les autres métiers de bouche, il est temps de penser à la question. D’ici 2025, la loi sur  la transition énergétique prévoit de généraliser le tri et la valorisation des déchets alimentaires à tous, y compris les ménages.  Les professionnels ont 7 ans (l’âge de raison) pour quantifier leurs biodéchets et mener une réflexion sur la solution à envisager  : collecte par un prestataire agréé en vue de valorisation (compostage sur site industriel, méthanisation), compostage de proximité.

Lire : Les biodéchets en restauration.

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