30/03/2018
20 % de produits bio, 30 % de produits de qualité : ce que les députés ont voté pour la restauration collective
Du 27 au 29 mars, la commission développement durable de l'Assemblée générale examinait le projet de loi Alimentation. L'article 11 proposait l'introduction d'un seuil de 50 % de produits durables dont 20 % issus de l'agriculture biologique d'ici à 2022, ces taux devant être définis par décret. Afin de « fixer dans la loi les pourcentages de produits qualitatifs devant entrer dans la composition des repas », les députés ont adopté, le 28 mars, un amendement qui inscrit dans le texte un seuil de 20 % de produits bio (ou issus de cultures en conversion) et 30 % de produits sous signe de qualité. L'amendement précise que les acheteurs privilégieront les produits de saison et ceux issus du commerce équitable et prendront « progressivement en compte le coût du cycle de vie du produit.» De plus, à partir de 2020, les gestionnaires devront communiquer à leurs convives la proportion de produits de qualité servis dans les assiettes afin qu'ils puissent mesurer combien « cette proportion progresse avec le temps. »
Les députés ont également élargi cette obligation aux établissements privés sous contrat. «Si les établissements publics sont obligés de servir un minimum de produits locaux, il semble important que les établissements privés sous contrat soient soumis aux mêmes règles » estiment-ils.