Réemploi : des solutions sur le forum Agores

Carton plein pour le Forum de l’Agores qui avait pris ses quartiers dans le hall de Mouzon à Auch (32) du 10 au 12 mai. 80 exposants ont présenté leurs solutions pour une restauration collective territoriale durable. Parmi celles-ci, des réponses pour mettre en place le réemploi en cuisine centrale, dans les offices et pour le portage à domicile.

De nouveaux contenants en inox micro-ondables chez Restobac

©Restauration21

Restobac, la marque de Warmcook dédiée à la restauration, a présenté de nouvelles barquettes individuelles en inox, micro-ondables, fermées par un couvercle en verre trempé bordé d’un joint siliconé permettant l’empilabilité des contenants une fois fermés. Leurs bords plats sont adaptés au thermoscellage. Seuls les formats en 360 et 600 ml disposent pour le moment de ce type de couvercle.
Boîtes et couvercles peuvent être scellés par une bandéroleuse, la banderole garantissant la non-ouverture de la barquette. Tous sont produits en Chine mais « d’ici quelques semaines, le format GN 1/8 sera made in France » assure Benjamin Ghata, gérant et fondateur de la société Warmcook.

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Le serrage comprime le joint en silicone, assurant l’étanchéité. ©Restauration21

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Des barquettes inox empilables et thermoscellables et des boîtes allégées en PET chez Rescaset

De fabrication française, les barquettes en inox présentent des bords plats afin d’être thermoscellées par un nouveau film spécifique. Dans les offices, un couvercle en inox, sans joint, est posé sur la plat (défilmé) pour la remise en température.

Duralipack Inox.©Restauration21

Pour le transport, Rescaset propose une barquette en PET filmée (Alter Eco Recycle) intégrant au minimum 30 % de recyclé. Les plats y sont  conditionnés  est fait à froid en cuisine centrale et déconditionnés en satellite avant la réchauffe. Les barquettes en PET sont collectées dans une poubelle dédiée pour être ensuite recyclées.
« La scelleuse dédiée  précédemment aux barquettes en  plastique pourra être adaptée aux barquettes en inox » assure Jean-Luc Joulaud, directeur général de l’entreprise.

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Une gamme périphérique dédiée aux bacs inox chez Matfer Bourgeat

Pour faciliter la manipulation des bacs inox en cuisine centrale, le fabricant propose un chariot de transport et de stockage avec poignées de préhension  et hauteur ergonomique (zone de dépose des bacs à 60 cm du sol) ainsi que des échelles de transports plus hautes avec poignées et sliders.  Egalement dans la gamme Ergo, une pince pour désempiler facilement les bacs et limiter les TMS.
Présentés sur le stand : les bacs (GN ½, ¼, 1/6) avec leurs valves en silicone et couvercles de la gamme Sesame permettent un tirage au vide partiel (30 %) et peuvent être dotées d’une étiquette gravée Datamatrix (micropercussion).

La pince écarte les bords des bacs empilés. ©Restauration21

Des bacs et couvercles en vide partiel. ©Restauration21

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Une gramme étoffée chez Arc

Sur le stand du verrier, un bac gastronorme en verre dernière génération fermé par un couvercle Rieber. Egalement, des contenants de couleur noire, d’autres en forme d’assiette ronde avec couvercle clipsable en plastique, de nouveaux formats pour les coupelles de la gamme So Urban avec des couvercles plus souples.

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APRÈS LE RÉEMPLOI, L’AGORES S’ATTAQUE A L’EMPLOI

Partie prenante du lancement de l’édition 2023 de l’opération « Auch le goût » organisée par le syndicat des Maitres cuisiniers du Gers, le 37e forum de la restauration publique territoriale, a signé son rapprochement avec la restauration gastronomique. « Un tournant pour l’Agores » comme l’a souligné son président Christophe Hébert, ajoutant lors du point presse : « Il n’y a qu’un seul cuisinier ». Partant du constat de la pénurie des compétences tant en restauration collective que commerciale, l’Agores souhaite s’impliquer d’avantage sur le sujet de la formation. « Nous avons écrit au ministre pour lui expliquer que nous souhaitions être utiles pour la représentativité de nos métiers », poursuit le président. Sur la formation continue, l’Agores a signé  une convention avec le CNFPT (Centre National de la Fonction Publique Territoriale). Mais elle entend surtout maintenant faire entendre sa voix sur les référentiels de formation initiale. « La restauration collective se complexifie. Au-delà de la cuisine, elle intègre une dimension logistique, le sujet du réemploi et celui de l’approvisionnement ». Christophe Hébert a également révélé que l’Agores avait été invitée à discuter par le président du SNRC (Syndicat National de la Restauration Collective) même si aucune date n’a pour le moment été fixée.

Christophe Hébert, entouré de Christian Laprébende maire de Auch et Jérôme Samalens, vice-Président du Conseil départemental du Gers. ©Restauration21