223 articles publiés dans la catégorie "Bio"

30/03/2018

20 % de produits bio, 30 % de produits de qualité : ce que les députés ont voté pour la restauration collective

@Restauration21Du 27 au 29  mars, la commission développement durable de l'Assemblée générale examinait le projet de loi Alimentation. L'article 11 proposait l'introduction d'un seuil de 50 % de produits durables dont 20 % issus de l'agriculture biologique d'ici à 2022, ces taux devant être définis par décret. Afin de « fixer dans la loi les pourcentages de produits qualitatifs devant entrer dans la composition des repas », les députés ont adopté, le 28 mars, un amendement qui inscrit dans le texte un seuil de 20 % de produits bio (ou issus de cultures en conversion) et 30 % de produits sous signe de qualité. L'amendement précise que les acheteurs privilégieront les produits de saison et ceux issus du commerce équitable et prendront  « progressivement en compte le coût du cycle de vie du produit.» De plus, à partir de 2020, les gestionnaires devront communiquer à leurs convives la proportion de produits de qualité servis dans les assiettes afin qu'ils puissent mesurer combien « cette proportion progresse avec le temps. »

 

Les députés ont également élargi cette obligation aux établissements privés sous contrat. «Si les établissements publics sont obligés de servir un minimum de produits locaux, il semble important que les établissements privés sous contrat soient soumis aux mêmes règles » estiment-ils.

 

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28/03/2018

Le Boucher Vert poursuit son développement et devient Hari&Co

HARI&CO - Anim RHFDepuis 2016, la startup le Boucher Vert (ex Ici&La) met dans les assiettes steaks et boulettes 100% végétal et bio. En 2017, elle a servi 750 000 repas en restauration collective et commerciale, auprès de grands comptes comme  Sodexo et Elior ou encore Mamie Burger, le Ninkasi. Un marché qui représente les 3/4 de son activité, la marque étant également présente dans 600 magasins spécialisés bio. Forts de ce succès, ses créateurs, Emmanuel Brehier et Benoît Plisson, annoncent une levée de fonds globale de 2,3 M€, auprès d’Otium Brands et de banques. Objectif : développer le retail et consolider les positions en restauration du Boucher Vert qui devient Hari&Co. « Nous ambitionnons une forte progression également en restauration, un marché sur lequel  nous allons continuer à apporter de l’innovation. Par exemple, depuis début mars, nous sommes au marché national des CROUS ce qui nous permet de nous faire connaître auprès des étudiants » soulignent les chefs d’entreprise.

La fabrication des recettes végétales est réalisée au cœur de la Drôme Provençale à partir de légumineuses bio issues de récoltes française. De nouvelles références annoncées pour septembre 2018 compléteront la gamme composée de quatre steaks et quatre boulettes (lentilles, haricot flageolet, pois chiche, haricot rouge). Un  nuggets de poids chiche est également proposé en restauration. Surgelés, conditionnés en cartons de 3 ou 4 kg, les produits peuvent être mis en œuvre au four, à la friteuse ou à la sauteuse.

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14/03/2018

Croq’Champs met le bio en libre-service en entreprise

Croq'Champs

Claire et Ludovic Méasson-Damery ont remporté la 5e édition des Trophées de l’Excellence Bio, catégorie tranformateurs-distributeurs, organisés par l'Agence Bio et le Crédit Agricole.

Après avoir testé la livraison de paniers repas bio en entreprise durant 4 ans, Claire et Ludovic Méasson-Damery, créateurs de Croq’Champs, à Beaumont-lès-Valence (26) ont opté pour la vente en libre-service de leurs recettes labellisées 100 % bio. Depuis septembre 2017, ils ont équipé sept entreprises de la région de Valence de réfrigérateurs vitrés, les « Croq'Frigo». Les plats conditionnés en barquettes, filmés, étiquetés, y sont proposés en libre-service 24 heures sur 24. Les clients ouvrent le 'frigo' avec une clef, se servent puis  enregistrent leurs achats sur leur compte client en ligne via une tablette mise à disposition. «Notre client, c'est le consommateur final, le salarié. Son compte est débité quand il déclare sa consommation. Nous fonctionnons sur la confiance» souligne Claire Méasson-Damery. Un «Croq'Frigo», en fonction de l'entreprise où il implanté, sert entre cinquante et dix clients réguliers par jour. «L'objectif est démontrer que le circuit ultra-court permet de construire des modèles économiques de restauration hors domicile bio et locale à des prix accessibles » poursuit Claire Méasson-Damery.

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01/02/2018

Projet de loi alimentation : le gouvernement mise sur la restauration collective

Présenté le 31 janvier en conseil des ministres, le projet de loi sur l’alimentation issu des Etats généraux de l’alimentation veut rétablir l’équilibre des relations commerciales entre les filières agricoles, le secteur agroalimentaire et les acteurs de la distribution d’une part, et agir pour une alimentation saine et durable, accessible à tous, d’autre part. C’est sur ce volet que la restauration collective publique est mise à contribution. Elle doit «prendre sa part dans la promotion d’une alimentation de meilleure qualité et plus durable » lit-on en préambule du texte.

20 % de produits bio en restauration collective

D’ici 2022, la restauration collective publique devra servir « une part significative de produits issus de l’agriculture biologique, ou bénéficiant d’autres signes de qualité ou mentions valorisantes ou présentant des caractéristiques équivalentes, ou acquis en prenant en compte le coût du cycle de vie du produit ». Le ministère de Stéphane Travert précise que l’objectif est d’atteindre un taux de 50 % de produits acquis remplissant l’une de ces conditions à l’horizon 2022, dont au moins 20 % de produits issus de l’agriculture biologique. Ces taux seront fixés par un décret en Conseil d’Etat qui précisera la période de référence prise en compte pour apprécier le respect de cette obligation et  fixera une étape intermédiaire. (Article 11).

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22/01/2018

Zéro Phyto 100 % Bio : le documentaire sort dans les salles le 31 janvier

 

2018-01-31-sortie-nationale-fbAprès un tour de France de quelques 250 avant-premières,  le documentaire « Zéro Phyto 100 % Bio » sort en salle le 31 janvier. Réalisée par Guillaume Bodin,  auquel on doit « Insecticide Mon Amour », l'enquête s'intéresse à plusieurs communes françaises qui ont banni l'utilisation de pesticides dans les espaces publics  et à d'autres qui ont passé leur restauration sociale en 100 % bio. Le film retrace les étapes franchies pour y parvenir et  donne la parole aux acteurs. Les associations Générations Futures, Bio Consom'acteurs et Agir Pour l'Environnement sont à l'initiative de ce projet. Guillaume Bodin revient sur le documentaire en quelques questions.

 

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22/01/2018

Le Titi, la nouvelle gamme bio de vins bio consignés de la Maison Richard pour les CHR

Corinne et Céline Richard - Photo@Restauration21.fr

Corinne et Céline Richard

Avec sa nouvelle gamme Le Titi, symbolisé par un petit bonhomme assis sur une barrique de vin, la Maison Richard rappelle qu'elle embouteille le vin depuis 1950 et annonce qu'elle compte remettre au goût du jour le verre consigné. Produit en bio et en vegan (colle végétale) par quatre vignerons(1), le vin est acheminé en citerne sur le site Richard de Gennevilliers (92) où il est embouteillé en cols de 75 cl consignés 0,2 € chacun. Quatre appellations sont disponibles : Côtes de Provence, Fronton,  Côtes du Rhône, Blaye Côtes de Bordeaux. Les bouteilles vides sont collectées lors des livraisons des bouteilles neuves chez les restaurateurs, puis acheminées jusqu'au site parisien où elles sont nettoyées afin d'être réutilisées et  remises sur le circuit des CHR parisiens. S'il accepte de jouer le jeu et s'il a la place pour stocker les bouteilles vides, un restaurateur peut gagner 4,5 € par caisse de douze bouteilles vides, la caisse étant elle-même consignée 2,1 €. 

 

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06/12/2017

Cantines scolaires : le contenu des assiettes au cœur du débat

Photo©Restauration21 - CopieOn n’a jamais autant parlé des menus de la cantine scolaire. Clivante, la proposition d’un menu végétarien hebdomadaire se retrouve au cœur d’un échange médiatisé  entre Nicolas Hulot, ministre de l’écologie et Stéphane Travert, ministre de l’agriculture. Quand le premier se déclare en faveur de la mise en place d’un menu végétarien une fois par semaine en restauration scolaire, le second dénonce une « écologie punitive ». En même temps, celui-ci  a annoncé le week-end dernier que l’objectif de 50 % de produits bio et locaux dans la restauration collective d’ici à 2022 sera inscrit dans la loi. Reste à savoir où sera placé le curseur en matière de bio quand on se rappelle l’épilogue malheureux du projet de loi pour introduire  20 % de bio en restauration collective publique porté l’an dernier par Brigitte Allain. Courant 2018, députés et sénateurs devront donc remettre le couvert dans un contexte de plus en plus tendu. L’alimentation  investit la sphère politique et soulève les passions. Très  certainement, les passe-d’armes entre les différentes parties prenantes  – ONG, filières, interprofessions, élus, cuisiniers, industriels – seront musclées au cours des prochaines semaines.

Sur le sujet :

Le bio en restauration.

30/11/2017

Les crèches de Ville de Paris labellisées Ecocert

La Ville de Paris a reçu le 24 novembre le label Ecocert, niveau 2, qui certifie durable et biologique l’alimentation dans les crèches parisiennes. 45 % des aliments servis proviennent de l’agriculture biologique.  Depuis le début de l’année, une série d’audits ont été réalisés par l’organisme certificateur afin d’évaluer le système d’approvisionnement alimentaire, la préparation et la production des repas servis aux enfants. Ils ont mis en exergue le travail effectué sur le sourcing (Coopérative des fermes bio d’Ile de France), la part donnée au fait maison, la vérification rigoureuse effectuée lors de la réception des produits dans les crèches et en amont chez le Sodexo, prestataire de la Ville de Paris, la lutte contre le suremballage, la réduction des conditionnements en amont, la limitation du gaspillage alimentaire.

 

Chaque jour, les 1 600 agents techniques de la petite enfance  préparent plus de 20 000 repas. Dans les jours qui viennent un autocollant sera apposé sur les portes des établissements pour informer  les familles de la labellisation. Selon  Célia Blauel, adjointe à la Maire de Paris chargée de l’Environnement, « Paris est aujourd’hui le premier acheteur public de produits biologiques en France.»

 

Sur le sujet :

Un Plus Bio récompense 5 cantines bio et rebelles, le 20/11/2017.

Cantines scolaires : un repas composé de 20 % de bio ne coûte pas plus cher qu'un repas conventionnel, le 16/11/2017.

 

Retrouvez toute l'actualité du bio en restauration sur Restauration21 à partir de la rubrique bio.

 

20/11/2017

Un Plus Bio récompense 5 cantines bio et rebelles

Victoire-des-Cantines-Rebelles2017Organisée par Un Plus Bio, la seconde édition des Victoires des cantines rebelles, dont le palmarès a été dévoilé le 15 novembre  à la Mairie de Paris, met 5 cantines scolaires à l’honneur. Une façon, pour le réseau national, de récompenser les acteurs et les structures qui mènent des projets exemplaires en termes de restauration collective sur leur territoire.

Catégorie  « associations/collectifs de parents  »  :

 La Cantine du village à Saint-Lô (50) :

Le collectif La Cantine du Village a créé, à la rentrée 2017, une cantine privée, bio et éco-responsable. Elle apporte une solution de restauration immédiate aux enfants de maternelle et de primaire dont les parents ne sont pas satisfaits de la restauration scolaire classique. Elle espère, à terme, instaurer un dialogue avec les élus et faire bouger les lignes dans les écoles de l’intercommunalité.

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16/11/2017

Cantines scolaires : un repas composé de 20 % de bio ne coûte pas plus cher qu’un repas conventionnel

ObservatoirePrésentés le 15 novembre, les chiffres du  premier rapport de l’Observatoire de la restauration collective bio et durable mis en place par Ecocert, fondateur du label « En cuisine »  et l’association Un plus Bio battent en brèche l’idée préconçue selon laquelle l’introduction du bio dans les assiettes des cantines scolaires n’est pas tenable financièrement pour les collectivités locales. Premier constat : un repas composé de 20 % de produits bio coûte en moyenne 1,80 € en matières premières contre un coût matière moyen de 1,5 € à 2 € pour un repas conventionnel.  Deuxièmement : l’augmentation progressive de la part du bio dans les menus s’avère être sans impact systématique sur les dépenses des collectivités.

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