Le règlement du Bocuse d’or, créé en 1987, évolue. Les prétendants au titre de Meilleur cuisinier de monde 2013 devront intégrer dans leur prestation de concours une attitude éco-responsable. « Ce que l’on va observer de plus en plus, c’est l’homme qui se cache derrière le candidat« , explique Florent Suplisson, directeur du Bocuse d’Or. Le -nouveau- jury cuisine pénalisera le gaspillage, le non-respect de l’hygiène, le manque de cohésion de l’équipe. Le total de cette note représentera 20 % de la note globale.
La nouvelle épreuve autour du poisson, dont le thème sera dévoilé fin novembre aux équipes, leur imposera de réaliser une garniture (sur les 3) typique de leurs pays respectifs. Les 24 candidats, représentants 5 continents, choisiront la composition des deux autres sur un marché de produits de saison installé sur le Sirha puis écriront la recette de leur plat qu’ils devront respecter à la lettre lors de l’épreuve. En plus d’une note liée au goût et à la présentation des plats, le jury dégustation attribuera une note de spécificité géographique portant sur la totalité du plat viande ( filet de bœuf certifié des pâturages irlandais avec paleron, joue et queue, fournis par Bord Bia) et uniquement sur la garniture typique du pays pour le poisson qui sera -autre nouveauté- dressé sur 14 assiettes.