144 articles publiés dans la catégorie "Gestion des déchets"

21/01/2010

Robert Petit fait la promo de ses emballages bois sur TF1

 

Robert Petit, le patron d’A Toutes Vapeurs (Paris) et Président du Leaders Club France, a mis en avant ses emballages en bois dans la minute « C’est ma Terre », émission écologique sur TF1, dédiée aux initiatives DD.

« Avoir un fonctionnement éthique tout en gérant les contraintes économiques »

A l’occasion de l’ouverture du 3e restaurant A Toutes Vapeurs, rue de L’Echelle à Paris, Restauration21 avait rencontré son concepteur, Robert Petit. Alors que son offre produite est aboutie – des plats de produits frais cuits à 116°C à la vapeur saturée- et correspond bien à une exigence de qualité, de goût, d’équilibre alimentaire, le patron reconnaissait qu’il est encore difficile d’étendre  la réflexion environnementale sur tout le périmètre de son activité. Exemples révélateurs.

Le mobilier ?

« Aujourd’hui, les 3 ou 4 grands fournisseurs de mobilier de restauration ne sont pas encore capables de proposer des produits labellisés garantissant des matières premières respectueuses de l’environnement à un prix comparable à celui des produits classiques ».

L’équipement ?

« Nous avions envisagé des projets d’équipements « verts », on a du abandonner. La démarche n’est pas évidente pour un indépendant. En fait, il s’agit d’avoir un fonctionnement éthique tout en gérant les contraintes économiques. Nous avons travaillé sur le fonctionnement du produit mais pas sur celui du magasin. C’est pourtant une dimension à prendre en compte ».

 

20/01/2010

Les emballages recyclables sont-ils vraiment recyclés ?

La question nous vient d’Outre-Atlantique. Lu sur le site canadien d’Alternative Channel (http://www.alternativechannel.tv/blog/fr/index/2010/01/11/), l’article intitulé « St-Hubert devient vert » d’Alexa Tymocko présente la nouvelle gamme d’emballage 100 % recyclable de l’enseigne de rôtisserie de poulet : « Boîte individuelle fait de carton 100% recyclé et 35% postconsommation, contenant à salade de chou en plastique PETE 100% recyclable, plateau-repas et sac en papier brun 100% recyclables ainsi que contenant à sauce en carton à 93% et à 7% PEBD » L’auteur qui a testé le coffret fait un constat en demi-teinte : « Par contre, le recyclage comporte ses limites et surtout dans le domaine de la restauration. Je me suis retrouvée face à un dilemme lorsque ce fut le temps de laver les contenants pour les mettre dans ma boîte de recyclage. La boîte individuelle jaune était souillée de gras (frites et poulet). Je n’étais plus certaine de pouvoir recycler ma boîte de carton dite 100% recyclable. J’ai alors consulté Montréal recycle et découvert que les papiers et cartons souillés ou gras ne sont pas acceptés dans les bacs de recyclage. J’ai donc seulement recyclé le contenant à sauce et le contenant à salade de chou, le sac de papier étant lui aussi plein de résidus de matières grasses. Quelle déception! ». Pour voir l’animation : Les nouveaux emballages St-Hubert .

 

04/01/2010

Faire le point sur les déchets de son restaurant ou de son activité traiteur

Toute entreprise a l’obligation d’assurer ou de faire assurer la gestion, la collecte, le transport, le traitement et l'élimination des déchets de son activité, de réduire leur production, de maîtriser les coûts de traitement. La production d’un repas en restauration représente en moyenne 330 g d’eau grasse, 520 g d’emballage  et 30 ml d’huiles alimentaires usagées. D’où une première série de questions à se poser au préalable, histoire de faire le point en ce début d’année. Et de se mettre en ligne avec les futures exigences du Grenelle 2 de l’Environnement.

·     Dresser un inventaire détaillé des déchets de l'entreprise : organiques, cartons, emballages, verres, huile usagée de friture…  Dans tous les cas l'entreprise est soit productrice des déchets (à l'origine de ceux-ci), soit détentrice (intermédiaire dans la chaîne d'élimination).

·     Déterminer le code "nomenclature" de chaque catégorie de déchets. Pour l’activité de restauration, il s’agit principalement des suivantes :

Catégorie 02 : Déchets provenant de l'agriculture, de l'horticulture, de l'aquaculture, de la sylviculture, de la chasse et de la pêche ainsi que de la préparation et de la transformation des aliments.

Catégorie 20 : Déchets municipaux (déchets ménagers et déchets assimilés provenant des commerces, des industries et des administrations), y compris les fractions collectées séparément.

Il s’agit de déchets industriels non dangereux ou banals (DND ou DIB) : certains déchets des entreprises peuvent être assimilés à des déchets ménagers lorsqu'ils n'ont pas un caractère dangereux ou polluant. C'est le cas du papier, du carton du verre, etc., non souillés par des substances dangereuses. Si les collectivités ont l'obligation de collecter les déchets des ménages cela n’est pas le cas pour la collecte de  ceux des entreprises. Localement, si les collectivités organisent la collecte de ce type de déchets auprès des entreprises, celle-ci est limitée à un volume hebdomadaire de 1 100 litres. En contrepartie, l'entreprise doit payer à la commune soit une redevance spéciale permettant le financement de ce service ou une redevance générale d'enlèvement des ordures ménagères instaurée par la collectivité. L'accès à une déchetterie gérée par la collectivité peut-être également possible. En l'absence de collectes ou services mis en place par la collectivité et au-delà du volume hebdomadaire de 1 100 litres, l'entreprise doit obligatoirement faire appel à un prestataire chargé de collecter, valoriser ou éliminer ce type de déchets. Important : Aucun déchet produit pendant l'activité de l'entreprise n'est assimilable à un déchet ménager.

·     Estimer les quantités générées pour chacun des déchets (par semaine / par an),

·     Analyser les possibilités de valoriser les déchets dans l'entreprise (recyclage, retraitement),

·     Répertorier les prestataires agréés susceptibles de stocker (si le stockage conforme aux conditions de la réglementation n'est pas possible dans les locaux), transporter et traiter les déchets,

·     Veiller à conserver les documents prouvant la gestion des déchets (bordereaux de suivi, registre de déchets dangereux),

·     S'informer sur la destination et le suivi des déchets traités,

·     Calculer le coût des traitements pour intégrer cet élément lors de l'établissement de vos devis et factures.

La gestion des déchets passe par différentes étapes, les principales étant pour la restauration le tri en veillant à ne pas mélanger les différents déchets et ainsi permettre un traitement propre et la valorisation "matières" par le recyclage (exemple : papier, verre, carton). A chacune de ces étapes, l'entreprise doit soit procéder elle-même au tri et à la valorisation des déchets dans des installations agréées, soit les céder par contrat à l'exploitant d'une installation classée agréée, soit les céder par contrat à un intermédiaire assurant une activité de transport négoce ou courtage de déchets.

Attention : Il est interdit de rejeter des déchets non conformes dans le réseau d'assainissement collectif.

Pour découvrir les filières adaptées aux déchets de votre entreprise, vous pouvez questionner les services de la collectivité locale en charge de la gestion les déchets ménagers et assimilés ainsi que la déchetterie, vos fournisseurs, les syndicats et fédérations professionnelles en liens avec l'activité de votre entreprise, le service ou conseiller « environnement » de la chambre de commerce et d'industrie ou de la chambre de métiers et de l'artisanat, la direction régionale de l'industrie, de la recherche et de l'environnement (DRIRE).

Chaque restaurateur est responsable de ses déchets. Tous les déchets sont concernés : ceux directement générés par l'activité (par exemple les huiles végétales utilisées pour la cuisson des aliments dans la restauration). La remise des déchets à un prestataire ne retire pas la responsabilité de l'entreprise productrice ou détentrice, celle-ci est alors partagée avec les tiers chargés du transport, stockage, traitement et élimination.

 A retenir :

Les huiles usagées (minérales ou synthétiques)

Vous ne devez pas :

  rejeter vos huiles usagées dans la nature (terre, eau)

  les brûler (hors ICPE autorisée à cet effet)

  les mélanger avec une autre substance (eau, liquide de frein…)

Vous devez :

  les stocker dans un contenant étanche

  les remettre à un ramasseur agréé.

Dans certaines conditions (quantité minimale), le ramassage est gratuit. Il est financé par une taxe prélevée sur le prix des huiles neuves.

Source : Les obligations réglementaires des entreprises concernant leurs déchets – Janvier 2008 – ADEME – 115 p.

Déchet ménager ou non ?

Est un déchet ménager tout déchet produit par une activité non professionnelle au domicile. A l’inverse, est un déchet d'entreprise tout déchet non- ménager.

Le mot "entreprise" doit donc s'entendre ici au sens large. Il inclut notamment : les activités tertiaires (services, transports…), les très petites entreprises (artisans, commerçants et profession libérale), le secteur privé et public (administration, armée, enseignement, police…).

Informations sur : http://www.limoges.cci.fr/documents/fiche-restauration06a.pdf

 

13/12/2009

Bientôt la collecte des canettes Coca-Cola dans les food-courts?

Les premiers bacs de récupération de canettes Coca Cola devraient être installés  dans le nouveau food court Autogrill du Carrousel du Louvre à Paris qui sera inauguré cette semaine. La filiale française du géant américain de soda proposerait à ses clients de les équiper de bacs collecteurs. Source :

http://quotidien-mark.blogspot.com/2009/12/lobjet-du-jour-la-canette-de-coca-cola.html

 

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