470 articles publiés dans la catégorie "Restauration collective"

09/02/2010

Bio : La problématique de l’approvisionnement

A Agecotel, à Nice (06), les intervenants se sont succédé lors de la conférence « Attentes en Alimentation Bio en Restauration Collective », le 2 février dernier. L’occasion d’illustrer, par le biais des interventions des participants, la problématique de l’adéquation entre l’offre et la demande.

La demande

Nicolas Bailleux, Directeur qualité et Développement durable de Sodexo

 « Nous nous sommes heurtés à un déficit de produits bio face à la demande des collectivités locales clientes. Nous nous sommes rendu compte qu’une très grande partie des fruits et des légumes était importée et que cela constituait une aberration environnementale. Nous souhaitons que les engagements de nos clients se traduisent en développement de surface agricole bio » déclarait-il en début d’intervention. Selon lui, il existe deux façons d’introduire le bio : l’événementiel et par ligne de produits. Dans ce cas, il s’agit, au sein d’une famille de produits, de mettre un produit systématiquement en bio, comme un laitage ou un fruit afin de donner lisibilité aux producteurs.

« Les producteurs bio n’ont pas besoin de nous, ils travaillent en remise directe. Pour les inciter à travailler avec nous, il faut que nous leur proposions des contrats et que de cette façon nous allions chercher les producteurs qui hésitent » a-t-il ajouté. Deux axes de travail complémentaires se profilent pour les opérateurs de restauration collective : une approche locale (fruits et légumes frais). A  Brest, par exemple,  les écoliers ont depuis 2007 carottes, salades, pommes de terre, pain et yaourts bio locaux. Et enfin, le développement de filière nationale sur des produits phares,  yaourts et pâtes par exemple. Sodexho s’approvisionne en pâtes bio chez  Alpina Savoie tandis qu’un éleveur de poulets bio vendéens lui vend toute sa production. Et Nicolas Bailleux de conclure : « La clé du succès réside dans la connaissance de  son périmètre. Il faut rester dans son rôle et être capable de s’engager ».

L’offre en région

Muriel Aubert, Société Ambres :

Créée en octobre 2006 et située à Mejannes les Ales (30), Ambre (Approvisionnement et menu bio pour la restauration) propose environ 1500 références à la restauration commerciale et collective. Elle dispose d’une plate-forme pour les produits frais, secs, surgelés et ultra frais. « Nous devons gérer des contraintes temporelles et qualitatives très fortes. Les menus évoluent tous les mois ou deux  mois et ils sont grammés en fonction des saisons et du coût matière » a expliqué Muriel Aubert. Ambres assure le  stockage, le suivi de commande, l’expédition et la livraison des établissements. Ses clients sont de taille diverse et servent de  20 repas à 27 000 repas par jour. L’entreprise accompagne également les transformateurs.

Jean Féderzoni, NaturDis

Grossiste d’Azur Restauration (Sogérès Côte d’Azur).

Agriculteur depuis 1959 au plan de Grasse, en bio depuis 1970, Jean Féderzoni est également grossiste en produits bio. « Je me suis empoisonné avec des pesticides », explique-t-il simplement. Installé à Grasse (06), il est référencé par de grands groupes de restauration collective et travaille notamment avec Azur Restauration (Sogérès Côte d’Azur). Créée en 1984, Naturdis emploie 40 salariés dont 10 dédiés à la collectivité. Elle est dotée d’un entrepôt à tri température. Pour assurer son approvisionnement, elle a signé des accords de partenariat avec des producteurs et des groupements de producteurs (Agribio 06 et 83, à Nantes, Nîmes et dans le Sud Ouest de la France). Une plate-forme a été créée pour la région Paris Nord-Lyon.

 

08/02/2010

Passer en bio en restauration collective, combien ça coûte ?

Le coût de l’adoption de produits bio en restauration collective était l’un des points abordé lors de la conférence intitulée « Les Attentes en Alimentation Bio en Restauration Collective » dans le cadre du salon Agecotel qui s’est déroulé à Nice du 31 janvier au 3 février derniers. Restauration21 reprend les témoignages des principaux intervenants :

Josette Hart, première adjointe de la Ville de Millau (12) :

 « Passer en bio ne coûte pas si cher que cela. Le surcoût est de l’ordre de 4%. A Millau, les personnels de cuisine ont été formés en partenariat avec Slow Food. La ville va participer au réseau Green Cantine. Elle accueillera le premier institut HQA de Slow Food dont elle a signé la charte en décembre 2009. En juillet 2010, nous organiserons le Festival Manger Autrement ».

Gérald Lombardo, maire du Rouret (06):

« La cantine scolaire du Rouret est une fierté, un bonheur. Le Rouret est la  première commune dont la restauration [collective en délégation de service public, ndlr] est labellisée Ecocert. Nous nous sommes adossés à un grossiste spécialisé [NaturDis, ndlr]. Il est anormal de tirer le prix des repas toujours vers le bas. La mairie prend en charge le surcoût, c’est-à-dire que le prix d’un repas pour la commune est de 5,5 euros dont 3,25 euros sont payés par les parents.  Au menu, nous avons de la viande blanche, rouge, du poisson et un repas végétarien par semaine. Nous avons élaboré un cahier des charges très puissant qui a servi d’exemple à de nombreuses villes ».

Jean Montagard, chef en cuisine bio végétarienne :

« Le menu végétarien permet de compenser le surcoût des viandes et poissons bio ».

08/01/2010

Ekibio crée une plateforme de distribution de produits bio pour la restauration scolaire

Ekibio (ex Euro-Nat ) a créé une nouvelle société, Vectabio, basée à Valence, une plateforme de distribution de produits bio pour les cantines d'établissements scolaires et autres structures.Au début de son fonctionnement programmé en  mars 2010, l’activité d’ Ekibio  concernera uniquement la Drôme-Ardèche.  « Saint-Etienne s'est engagé à ce qu'il y ait 50 % de bio dans les cantines scolaires en 2010 puis 100 % en 2011. Ce sont des gros volumes », précise Didier Perréol, le fondateur et directeur de l’entreprise. Ekibio devrait également acheter trois sociétés, cette année, sur le secteur alimentaire.

Source : http://www.ledauphine.com

05/01/2010

RGC Restauration prépare le Grenelle

RGC Restauration prépare les échéances du Grenelle qui stipule que  20 % de la nourriture servie en restauration collective soit bio d’ici à 2012. L’enseigne de restauration collective a construit un cahier des charges en collaboration avec une dizaine d’écoles privées de la région parisienne dans lequel elle s’engage à ne servir que des poissons issus de la pêche durable, à bannir les plats issus de l’industrie agroalimentaire ou contenant des OGM, à proposer des légumes et des fruits, à réduire la consommation de viande. En ce qui concerne l’utilisation de produits bio, ils sont intégrés au menu lorsque l’approvisionnement le permet tout comme les produits portant le label Rouge. RGC a également mis en place une politique de gestion de ses déchets. (Source : Les Echos).

21/12/2009

Sodexo lance le « Better Tomorrow Plan »

Le français Sodexo annonce la création du  « Better Tomorrow Plan », un plan destiné  à consolider sa performance en matière de développement durable et à mesurer les impacts des actions. L'ensemble de ses parties prenantes, internes comme externes, a été consultées durant douze mois.

Le « Better Tomorrow Plan » présenté comme une feuille de route repose sur les  trois piliers: « We Are », « We Do », « We Engage » et concerne 3 thèmes : nutrition, santé et bien-être ; développement des communautés locales ; environnement. Il s'appliquera dans les 80 pays et sur les 33 900 sites où opère Sodexo et se déroulera en trois phases :

Initiation

=>

Appropriation

=>

Mise en œuvre

2008-2009

2009-2010

2010-2020

Elaboration du BETTER TOMORROW PLAN

Sensibiliser

Déploiement dans tous les pays

Définition du processus de mise en œuvre

Organiser le pilotage

Progrès continu et mesure de la performance

Dresser l'inventaire

Reporting à chaque fin d'exercice

Définir le calendrier par pays

La  performance du « Better Tomorrow Plan » sera évaluée en deux étapes :

  • Indicateurs de progrès
    Mesure  et publication des indicateurs de progrès des actions du  plan, qui seront consolidés au niveau du groupe.
  • Indicateurs d'impact
    Mesure de  l'impact réel de ces actions sur des sites pilotes puis extension de cette mesure au niveau des pays, des régions et ensuite du groupe.

20/12/2009

Le SNRC et le WWF publient « Du bio à la cantine, mode d’emploi »

L’objectif de cette brochure est d’apporter des réponses claires aux principales questions que se posent les élus sur le bio. Jacques Roux, Président du SNRC (Syndicat National de la Restauration Collective), explique : « face aux questionnements récurrents des collectivités locales avec lesquelles nous sommes en relation, l’objectif de ce guide et de notre alliance avec le WWF était de mutualiser nos compétences afin d’apporter de vrais éclairages aux élus en se penchant de façon pragmatique sur les conditions du passage au bio ». « Du bio à la cantine, mode d’emploi » répond à plusieurs questions que se posent les décideurs locaux :

– Qu’est ce qu’un repas bio ?

– Faut-il passer à une restauration 100% bio directement ?

– Vaut-il mieux privilégier le bio ou les produits de proximité ?

– Quel est le « juste » prix du bio ?

Le guide a été diffusé auprès des maires des villes de plus de 5 000 habitants et sera envoyé à l’ensemble des parlementaires en janvier. Le guide sera également distribué tout au long de l’année dans les salons dédiés au bio et à l’éducation pour sensibiliser l’ensemble des acteurs.

Par ailleurs, le guide « Du bio à la cantine, mode d’emploi » est disponible sur les sites du WWF : www.wwf.fr et www.ouiaubiodansmacantine.fr  et du SNRC : http://62.102.106.55/PortalDev/Objects/2/Files/brochure_bio.pdf

18/12/2009

Une formation au Développement durable chez Elior

Chez Elior, les managers intermédiaires de la restauration collective et la restauration de concession  (responsables de secteur, directeurs de cuisines centrales, directeurs de site, développeurs, responsables de développement), ainsi que les  collaborateurs des fonctions support concernés par la thématique du développement durable) peuvent dorénavant bénéficier d’une formation spécifique sur le sujet. Sur deux jours, la session leur permettra d’aborder les points de la démarche mise en œuvre par le groupe de restauration.

02/12/2009

Les produits labellisés bio en restauration collective au menu du Smahrt 2010

Mercredi 10 février de 14h30 à 15h30, Les produits labellisés bio en restauration collective seront au programme dans le cadre du Smahrt, organisé du 7 au 10 février 2010  au Parc des Expositions de Toulouse (31). Ce débat sera organisé avec la collaboration du Service régional de l’Alimentation.

Un des objectifs fixés par le Grenelle de l’environnement est d’introduire 20 % de produits bios dans la restauration collective publique d’ici à 2012.Selon une étude récente de l’Observatoire des produits bios, 36 % des restaurants de collectivité déclarent en proposer régulièrement ou occasionnellement. Si des initiatives en ce sens existent déjà depuis plusieurs années et si les pouvoirs publics affichent une véritable volonté sur ce sujet, l’objectif du Grenelle ne sera pas facile à atteindre : les circuits de distribution de produits bio pour la cuisine collective ne sont pas encore bien développés. En outre, les professionnels doivent pour ce faire s’adapter à de nouvelles contraintes : respecter la saisonnalité des produits, anticiper les commandes et privilégier les circuits courts plus respectueux de l’environnement.

Renseignements sur www.smahrt.com

02/12/2009

Avenance Enseignement et la FEEE signent la convention de mécénat « Eco-Ecole »

Eco-cole Avenance Enseignement, filiale du groupe Elior, a signé le 24 novembre dernier une convention avec la Fondation pour l’Education à l’Environnement en Europe (FEEE). Eco-Ecole promeut l’Education au Développement durable en incitant des établissements scolaires (écoles primaires, collèges, lycées) à mettre en place des projets concrets autour des déchets, de l’eau, de l’énergie, de l’alimentation et de la biodiversité.  

La méthode Eco-Ecole a pour intérêt de réunir autour de la table l’ensemble des parties prenantes : établissement scolaire (direction de l’établissement, personnel administratif, professeur, élèves, parents d’élèves, élus locaux, associations, entreprises privées…). C’est un programme de sensibilisation concret au Développement durable et de mise en œuvre, sur une base volontaire dans les établissements scolaires français, par l’office français de la Fondation pour l’Education à l’Environnement en Europe (of-FEEE), en partenariat avec le Réseau Ecole et Nature, la société Eco-Emballages et la Fondation Ensemble. Eco-Ecole bénéficie également du soutien des Ministères de l’Education Nationale et de l‘Ecologie.

Ce programme est mené avec succès depuis 1994 dans 45 pays du réseau de la FEEE. Du diagnostic à la réalisation d’améliorations concrètes pour réduire les impacts environnementaux au sein de l’établissement scolaire, ce programme permet aux enseignants et à leurs élèves de construire ensemble un projet d’envergure. Près de 1000 établissements scolaires français participent au programme pour l’année scolaire en cours.

Les atouts d’Eco-Ecole : une méthodologie éprouvée, des réalisations bénéfiques à l’environnement de proximité, une sensibilisation et une implication fortes des élèves, la mise en œuvre de la gouvernance locale, des relations étroites entre municipalités et communautés enseignantes, un appui par des outils pédagogiques, un accompagnement tout au long du projet par l’office français de la Fondation pour l’Education à l’Environnement en Europe et les partenaires du programme.

Plus d’informations sur : www.eco-ecole.org

Manuel Eco-Ecole téléchargeable sur : http://www.eco-ecole.org/images/stories/manuel/pdf/version_texte/printintegral5.pdf

 

28/11/2009

12 fiches thématiques pour une restauration collective responsable

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La Fondation Nicolas Hulot et la Fédération Nationale des CIVAM (Centres d'Initiatives pour Valoriser l'Agriculture et le Milieu rural) publie le Guide de la Restauration Collective Responsable, destiné aux collectivités territoriales et aux entreprises. Au sommaire : 12 fiches thématiques composant un outil pratique, proposant pistes et contacts pour accompagner les élus et les entreprises. Contexte et enjeux, méthodologie générale, quels produits choisir, les circuits d'approvisionnement, le cadre politique et réglementaire, la conception des menus et le budget, accompagnement/formation, les thèmes abordés couvrent la totalité du champ. Pour télécharger le guide : http://www.fondation-nicolas-hulot.org/sites/default/files/pdf/guide_restauration_collective.pdf

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