| Accueil |

14/12/2009

Le titre de Maître Restaurateur peut-il être le label « universel » qualité des restaurateurs ?

C’est sur ce thème que se sont déroulées aujourd’hui les discussions des Etats généraux de la restauration  traditionnelle artisanale, salle Colbert à l’Assemblée nationale, organisés par les Cuisineries gourmandes. Selon leur président Claude Izard, le titre de Maître Restaurateur constitue la solution d’harmonisation face au maquis des marques de qualité existant sur  le champ de la restauration ainsi que les notes et appréciations des guides gastronomiques. « Le consommateur est en attende d’éclaircissement, il connaît le principe de la certification qualité et il fait un parallèle avec les labels sur les produits alimentaire », explique-t-il. Décerné par le préfet à l’issue d’un audit, le titre de Maître Restaurateur –le seul délivré par l’Etat – qualifie 3 éléments : la qualification professionnelle du cuisinier, la cuisine faite sur place et l’utilisation d’au moins 70 % de produits frais. Depuis avril 2008,, 555 restaurateurs ont décroché cette certification et un total de 1023 audits devait avoir été réalisé à la fin du 3e trimestre. En tout, 100 000 professionnels sont concernés par cette démarche selon les Cuisineries Gourmandes. Le titre de Maître Restaurateur permet de bénéficier d’un crédit d’impôt de 50 % des dépenses de modernisation (contrat d’avenir), sur une durée de 3 ans pour un montant maximum de 30 000€, soit une somme de 15 000 €.

Commentaires (2)
Réagir

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


(*) Champs obligatoires, votre email ne sera ni publié ni exploité à des fins commerciales.

En validant ce formulaire, vous affirmez avoir pris connaissance de notre politique de confidentialité et acceptez l'utilisation de vos données pour publier ce commentaire Conformément à loi n°78-17 du 6 janvier 1978, relative à l'informatique aux Fichiers et aux Libertés, vous disposez d'un droit d'accès et de rectification des données à caractère personnel vous concernant, et vous pourrez demander la suppression de votre commentaire à tout moment en nous contactant.

  1. Thierry Poupard dit :

    100.000 restaurateurs concernés, ça fait la totalité puisqu’il y a 150.000 cafés et restaurants (Insee). Pour émerger de la kyrielle de distinctions et de médailles que se remet la profession tous les jours, l’intérêt du Maître Restaurateur est qu’il s’agit d’un label « d’État ». Mais son inconvénient est qu’il est totalement inconnu du grand public et qu’il n’est pas visible. Il faut donc communiquer dessus via une sorte de campagne collective (comme le fut le label NF en son temps, par exemple).

  2. Restauration21 dit :

    Tout à fait ok avec vous. Le label NF est un signe officiel. Et vue la confusion actuelle qui règne autour des instances dites ‘représentatives’ de la profession, ses leaders n’ont pas encore capté l’intérêt d’une démarche globale de construction d’un label qualité « restauration » avec l’AFNOR, par exemple. De plus, ils objecteront qu’une telle démarche coûte cher, malgré la cagnotte de la TVA. Dans une vision « idéale », la branche pourrait, par exemple, être à l’origine de la mise en place d’indicateurs de développement durable propres à la restauration. Le débat est ouvert et toutes les suggestions et remarques sont les bienvenues. Restauration21.

Restauration21,
découvrez le Magazine

Restauration21 - Le magazine de la restauration durable
Feuilleter en ligne le Magazine #10 de Restauration21

Idées

La newsletter de Restauration21

Ecolab

  • Solutions d’hygiène durables

Metro

  • Partenaire des restaurateurs & commerçants indépendants

Chef’Eco

  • Gestion des déchets et du gaspillage alimentaire

Tournus Equipement

Ethic Ocean

  • Pour une pêche durable

Bon pour le climat

  • Un menu

Liens utiles-partenaires

Cet article vous plaît, abonnez-vous à la newsletter bi-mensuelle. Je m'abonnex