26/04/2011
Omenubio, essai réussi pour Marianne Contet
C’est par un restaurant de snacking bio, baptisé Omenubio et situé rue du Château à Boulogne (92), que Marianne Contet a choisi d’entrer dans le monde de la restauration, en septembre 2010. Une totale reconversion pour cet ex juriste dans la fonction publique territoriale, mère de famille et par ailleurs triathlète amateur. Sa motivation principale : « être [son] propre patron ». « J’aime cuisinier de manière familiale, la restauration rapide me semblait le moyen approprié de me lancer, même si le fait de n’assurer que le service du midi demande un très grand investissement personnel du fait que je réalise toute les recettes de façon traditionnelle » explique chef d’entreprise. Excepté le soda, tous les produits utilisés dans la préparation des plats sont labellisés bio : salades, sandwiches, soupes, cakes. « Ma démarche par rapport au bio est parti de mon souci de préserver la santé de mes enfants, puis au fur et à mesure, celle de planète », poursuit-elle. Elle évalue à 50 % la proportion de ses clients uniquement motivés par son offre bio.
Les 12 places assises du petit espace font le plein à chaque service, 80 % de l’activité est réalisée en VAE, le ticket moyen de 8, 50 euros. « Le restaurant tourne avec une soixantaine de clients par jour pour le moment, l’idéal serait d’en compter une quinzaine de plus », précise Marianne Contet qui a investi dans sa nouvelle vie professionnelle quelques 120 000 euros en reprenant le fonds de la sandwicherie précédente.
«J’ai essayé de démarcher des petits producteurs, le problème ce sont les quantités », explique-t-elle. Le pain provient de la boulangerie Moisan (Paris XVe), la charcuterie de chez Rostain à Gap (05). Bio Distrifrais et l’Rbio assurent l’approvisionnement complémentaire.
Progressivement, Marianne Contet peaufine son offre : contenants et couverts en PLA, emballages en résidus de canne à sucre sacs en plastique 100 % biodégradables… La prochaine étape devrait consister à la mise en place d’une livraison, en vélo, sur un rayon de 2 à 3 km.
Marianne Contet étudie maintenant la mise en place d’une signalétique appropriée mettant en évidence sa démarche bio. Photo©Restauration21
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