02/05/2011
8 restaurants au cœur de la Semaine Zéro Carbone en Baie de Somme
Les Tourelles (Le Crotoy), l’Auberge de la Dune (Saint-Firmin-les-Crotoy), la Table du Jardinier (Argoules), La Terrasse (Fort Mahon), la Tablée du Marquenterre (Saint-Quentin en Tourmont), le Vélocipède (Saint-Valéry-sur-Somme), le Relais de la Baie (Noyelles), le Petit Baigneur (Cayeux-sur-Mer) sont les 8 restaurants membres de l’association Baie de Somme Zéro Carbone qui regroupe une cinquantaine d’adhérents, tous professionnels du tourisme. Depuis le 30 avril et jusqu’au 15 mai, dans le cadre des Semaines Zéro carbone en Baie de Somme, ils matérialisent aux yeux de leurs clients leurs éco gestes et actions quotidiennes mises en œuvre pour préserver la baie de Somme. Les restaurateurs mettent à leur carte plus particulièrement les produits de la Ferme des Prés Salés (Noyelles), de la Ferme de Romiotte (Ponthoile), de l’apiculteur Laurent Mancaux (Saint-Valéry), de l’Escargotière de Marquenterre, de l’association Les Ramasseurs de Salicorne de la Baie de Somme, de la Brasserie de la Somme (Domart en Ponthieu). Deux grossistes, La Neuvilloise (Forest Montiers) et Comptoir du Frais (Verneuil), complètent le dispositif. Tous travaillent à la mise en place de circuits courts de distribution et marchés « terroir ».
Salicorne et oreille de cochon
« Depuis deux ans, je travaille sur les circuits courts au niveau de l’ensemble des acteurs de la restauration », explique Dominique Ferreira Da Silva, la patronne des Tourelles et membre de Baie de Somme Zéro Carbone. Eco-labellisé en juin 2007, l’établissement réalise, l’année suivante, un Bilan Carbone®. Le constat s’impose : 60 % des émissions des GES proviennent des transports, 20 % de la restauration, 20 % du reste des activités. « Nous avons décidé de créer l’association autour du fil conducteur de l’environnement et deux axes : les transports alternatifs, les circuits courts et les produits locaux », poursuit-elle. Dans son restaurant, deux menus locavores (30 et 23 euros) ont été élaborés par le chef Philippe Carré autour des baies d’argousier, de la salicorne et autres asters maritimes, du gigot de Noyon, du miel de la baie… Tout comme son confrère Jean-Marie Demet , le propriétaire de l’Auberge de la dune (labellisé Clé verte) qui travaille la ficelle picarde, les moules de Bouchot, l’oreille de cochon, une autre herbe dans la baie.
Philippe Dupied, le grossiste en fruits et légumes La Neuvillaise, réalise la totalité de son chiffre d’affaires avec la restauration commerciale et collective. « Je ne m’approvisionne pas au-delà d’un rayon de 40 km» assure-t-il . Ses clients restaurateurs sont formels : « c’est lui le plus réactif ».
Les restaurateurs et producteurs actifs pour une Baie de Somme Zéro Carbone.
« La salicorne est connue surtout sous la forme d’un condiment, mais on peut la manger en salade crue, avec de la viande ou du poisson », précise Sophie Tellier est pêcheur et femme de mareyeur, membre de l’association Les Ramasseurs de Salicorne.
Photos©Restauration21
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