20/02/2013
La Fondation Nicolas Hulot compte sur la restauration collective pour transformer l’agriculture
Baptisé "I Field Good", le mouvement de mobilisation
citoyenne lancée mercredi 20 février par la Fondation Nicolas Hulot (FNH)
invite les citoyens européens à demander des comptes aux hommes politiques
alors que s'engage la dernière ligne droite de discussions de la réforme de la
PAC (Politique Agricole Commune). L'idée est simple : les citoyens européens
qui contribuent au financement de la PAC sont "en droit d'être informés de ce que l'on fait ou pas de leur
argent" selon Nicolas Hulot.
La FNH propose que les subventions de la PAC
soutiennent la demande en produits de
qualité, de proximité et de saison par le biais de la restauration collective. "Pour
impulser une agriculture plus respectueuse des écosystèmes, des consommateurs
et des hommes qui en vivent, il est nécessaire d'instaurer des débouchés
stables et de sécuriser les démarches des producteurs qui la mettent en œuvre.
Le développement de la restauration collective responsable pourrait assurer ces
débouchés" explique-t-on à la FNE.
"I Field Good" veut interpeler les décideurs sur 4
points : promouvoir une agriculture d'avenir porteuse d'emplois, favoriser une
agriculture respectueuse de l'environnement en réorientant les aides vers les
pratiques vertueuses, revoir la répartition des aides entre les types
d’agricultures et entre les pays européens en les couplant à l’emploi agricole
et supprimer les subventions aux exportations qui déstructurent les
agricultures du Sud.
La FNH, qui alerte sur le contenu des mesures de
verdissement de la PAC, privilégie le
principe de la rémunération environnementale des agriculteurs en échange
d'actions concrètes de préservation de l'environnement et de production de
produits de qualité. "En assurant
un prix stable et rémunérateur aux producteurs, on garantit que de bons
produits seront proposés aux élèves dans les cantines. Pourquoi ne pas
rémunérer la protection environnementale dans le cadre d'une démarche
contractuelle avec un cahier des charges préalablement négocié "
suggère l'agronome Marc Dufumier, membre du comité scientifique de la FNH.
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