26/05/2014
La restauration alternative inspire les lauréats du « Concours Génération Développement Durable » 2014
La restauration inspire les étudiants qui réfléchissent à des solutions concrètes pour repenser l’usage des biens de consommation, économiser de l’énergie, réduire les émissions de CO2. Le "Concours Génération Développement Durable" a fêté ses 10 ans. Ouvert aux étudiants de bac à bac + 5 (BTS, IUT, classes préparatoires, universités et grandes écoles), il récompense cette année 5 projets dont 2 liés la restauration durable. Gaspi’potes qui lutte contre le gaspillage et la précarité alimentaire des étudiants et Cyclamen, concept de "micro-ferme urbaine restaurant", ont terminé 2e ex-aequo du concours organisé par Le magazine La Recherche, l’ADEME, et Bouygues Immobilier.
Zoé Chaloin, Marielle Lautrou, Juliette Rodriguez, Jacques Veyron de l'Université Paris-Diderot ont imaginé Gaspi’potes, un food truck qui propose tous les midis aux étudiants des plats équilibrés et à faible coût. Le camion stationne près des établissements de formation. Un cuisinier en réinsertion assure la production de recettes avec des produits sauvés du gaspillage alimentaire. Au moment du service, un emploi étudiant assure la vente des produits et de la gestion de la caisse. "La récupération d’aliments gaspillés est très peu chère, voire gratuite grâce à certaines structures, et permet de produire des plats équilibrés. Grâce à un fonctionnement viable économiquement, cette offre pourrait facilement et rapidement être proposée sur différentes universités et écoles à travers la France" estiment les lauréats.
Recycler, autoproduire et bien manger, le projet d'Antoine Devins et de Laurent Rougerie, étudiants à l'école AgroParisTech, repose sur le principe de l'économie circulaire. Cyclamen est une "micro-ferme urbaine restaurant", semi-nomade, installée dans un conteneur frigorifique. Elle est surplombée d'une construction réalisée à partir de bois de palettes et de matériaux de récupération pour valoriser le réemploi de déchets urbains. Le restaurant s'approvisionne auprès d’un réseau de distribution de produits alimentaires en circuit court. Des aromates et de fleurs comestibles sont cultivés sur le toit, sur substrat 100 % urbain (compost, marc et copeaux de bois). 2 vermicomposteurs pour recycler les déchets et des ruches complètent le dispositif.
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