23/02/2016
Gaspillage alimentaire : Les succursales parisiennes et rennaises Brioche Dorée adoptent l’appli Optimiam
16 unités Brioche Dorées (Le Duff) parisiennes et 9 rennaises, succursalistes, ont choisi de travailler avec l'application Optimiam pour réduire leurs invendus en fin de journée et par conséquent lutter contre le gaspillage alimentaire. Tous les jours, à partir de 17 heures 30 et jusqu'à la fermeture, elles mettent en promotion une sélection de 6 produits : viennoiseries, tartelettes, chouquettes, pâtisseries, vendues avec une remise de 30 % sur le prix normal. Les utilisateurs situés à proximité sont automatiquement informés des offres sur leurs téléphones portables.
« Les fiches techniques sont établies à l'avance, le personnel indique les quantités à écouler et l'application renseigne en temps réel le magasin sur l'état du stock au fur et à mesure de la promotion », explique Alexandre Bellage, cofondateur d'Optimiam. Quand le stock est épuisé, la promotion disparait. « Les restaurateurs ont la main et peuvent ajouter une référence si besoin, modifier les horaires, fixer le taux de réduction [ndlr : au minimum de 25 %] ». Les commerçants effectuent les mises à jour quotidiennes des promotions via un mobile, une tablettes ou un ordinateur.
Pour le point de vente, le bénéfice est triple. En plus de minimiser les invendus, l'application crée du trafic en magasin, peut générer des ventes additionnelles au produit soldé et donne une image éco-responsable de l'enseigne auprès d'une clientèle plutôt jeune, connectée et mobile.
Créée en 2014, la jeune startup française, qui vient juste de réussir une première levée de fond de plus de 500 K€ auprès de 2 business angels, compte 50 000 utilisateurs dont 30 % situés en régions. Optimiam a séduit 200 points de vente : 60 % de commerces indépendants (boulangeries, restaurants…) et 40 % de chainés (restaurants, supérettes). Pour les premiers, le coût annuel est de 400 €, les seconds doivent s'acquitter d'un prix fixe et d'une partie variable en fonction des quantités et du volume des informations à traiter en back office.
A l'issue d'un test sur 12 mois, l'opération pourrait être étendu à l'ensemble du réseau
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