14/12/2016
Vite Fait Bienfaits : Une appli pour redonner du plaisir à manger aux patients traités pour un cancer
Les solutions culinaires Vite Fait Bienfaits ont reçu le Grand Prix Spécial du jury Sirha Innovation 2017.
Dès janvier 2017, les professionnels de la restauration collective « santé » disposeront sur le site internet Vite Fait Bienfaits d'une extension qui les aidera à utiliser en production culinaire des herbes aromatiques, épices et textures en fonction des symptômes des patients traités pour un cancer. Le contenu sera également accessible via une application smartphone.
«C'est une solution clé en main pour une aide à la prise de décision rapide afin d'adapter au denier moment les préparation culinaires en fonction de l'état du patient. Les herbes et épices sont choisies selon leurs fonctionnalités spécifiques, il ne s'agit pas d'allégations de santé » explique Philippe Pouillart, docteur en immuno-pharmacologie, spécialiste des questions de pratique culinaire et à l'initiative du projet développé à l’Institut Polytechnique LaSalle Beauvais (60). «Un patient, avec les effets secondaires des traitements comme les aphtes, les troubles digestifs , se trouve exclu du repas. Pourtant la cuisine est un moyen de prescription et l'alimentation un soin» assure-t-il.
Après avoir étudié l'évolution des comportements culinaires de 197 malades traités pour un cancer, dans le programme de recherche Neodia, labellisé ARS (Agence Régionale de Santé) et PNA (Programme National Alimentation), l'équipe de Philippe Pouillart a dressé un référentiel pour améliorer les repas des patients en fonction des effets secondaires consécutifs aux traitements. Des effets qui nuisent gravement à la réponse thérapeutique. Des malades ont participé à des test culinaires et des ateliers de cuisine en oncologie ont été ouverts dans plusieurs hôpitaux en France.
Ouvert en 2013, le site internet Vite Fait Bienfaits s'adresse aux personnes malades et à leurs familles et leur propose des recettes permettant d'atténuer ou de repousser les effets secondaires des traitements, d'associer les saveurs pour s'affranchir des évictions alimentaires, avec des cuissons sans odeurs par exemple.
« Nous avons été contacté par des sociétés de restauration collective opérant dans le secteur hospitalier qui souhaitent mettre au point ce type de recettes, adaptées à leur process de production à J-1 et J-2 » complète Philippe Pouillart .
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