20/11/2017
Un Plus Bio récompense 5 cantines bio et rebelles
Organisée par Un Plus Bio, la seconde édition des Victoires des cantines rebelles, dont le palmarès a été dévoilé le 15 novembre à la Mairie de Paris, met 5 cantines scolaires à l’honneur. Une façon, pour le réseau national, de récompenser les acteurs et les structures qui mènent des projets exemplaires en termes de restauration collective sur leur territoire.
Catégorie « associations/collectifs de parents » :
La Cantine du village à Saint-Lô (50) :
Le collectif La Cantine du Village a créé, à la rentrée 2017, une cantine privée, bio et éco-responsable. Elle apporte une solution de restauration immédiate aux enfants de maternelle et de primaire dont les parents ne sont pas satisfaits de la restauration scolaire classique. Elle espère, à terme, instaurer un dialogue avec les élus et faire bouger les lignes dans les écoles de l’intercommunalité.
Catégorie « cuisiniers » :
Hugo Dereymez à Nogaro (32 ) : 200 repas servis par jour, 43 % de bio, coût matière : 2,13 €.
Doté d’une cuisine autonome et de matériels adaptés, Hugo Dereymez élabore des recettes 100 % maison à partir de produits bruts et frais. Les repas sont composés à 43 % de bio et à 27 % de local, malgré la rareté de l’offre régionale. Les enfants se voient expliquer les produits servis. Ils sont associés à l’effort de réduction du gaspillage et contribuent au tri des déchets.
Catégorie « collectivités servant de moins de 1000 repas/jour » :
Ville de Briançon (05) , 630 repas servis par jour, 40 % de bio, coût matière : 2,26 €.
« Faire aussi bien à la cantine qu’à la maison », résume l’élue à la restauration collective Fanny Bovetto. Avec 630 repas fabriqués par jour, la cuisine centrale de Briançon (05) travaille 40 % de produits bio. Un travail de sourcing des producteurs a été engagé et a conduit à réviser les marchés publics pour augmenter la part du local dans les assiettes. La démarche portée par la commune est globale : réduction du gaspillage, pédagogie, formation des équipes. La cuisine est labellisée Ecocert « En Cuisine » niveau 2 en 2017 .
Catégorie « collectivités servant entre 1 000 et 5 000 repas/jour » :
Ville de Millau (12), 1 200 repas servis par jour, 17 % de bio, coût matière : 1,8 €.
La commune, qui sert 1 200 repas / jour, avec 17 % de bio, 15 % de local dans les assiettes, a réorganisé et formé son équipe de cuisine. Pour valoriser les circuits courts et le travail en insertion, les marchés publics ont été révisés et un travail de soutien aux producteurs est réalisé pour leur donner, à tous, la même chance. La sensibilisation des enfants sur le contenu des assiettes permet de réduire la quantité de déchets.
Catégorie « collectivités servant plus de 5 000 repas/jour » :
Ville de Nîmes (30), 7 500 repas servis par jour, 30 % de bio, coût matière ; 2,07 €.
En gestion déléguée, avec une cuisine centrale et 54 cuisines satellites, la ville de Nîmes (30), sert 7 500 repas par jour (30 % de bio et 20 % de local). Équipée d’une légumerie, la cuisine centrale travaille une majorité de produits frais et de saison. Pour augmenter la part du local, la ville et la société délégataire se sont engagées auprès des producteurs sur des quantités d’achat.
Sur le sujet :
Bio à la cantine : un manifeste met les pieds dans le plat, le 05/11/2015.
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