29/03/2019
Le plastique à usage unique et le tri des emballages s’imposent à l’AG du Snarr
L’assemblée générale du Syndicat National de l’Alimentation et de la Restauration Rapide (SNARR) s’est déroulée le 28 mars au siège du Medef. L’occasion pour les différentes commissions – juridique et fiscale, formation, ressources humaines, sûreté alimentaire – de rappeler les dossiers chauds pour 2019. Parmi eux : l’interdiction de l’utilisation de produits en plastique à usage unique et le tri des emballages dans les restaurants.
Essai de clarification. Votée en novembre dernier, la loi Egalim a fixé au 1er janvier 2020 l’interdiction des pailles, bâtonnets mélangeurs, couverts, piques à steak, couvercles à verre, saladiers, boîtes en plastique jetable pour tous les secteurs d’activité. Mais la loi Pacte, en cours de discussion, assouplirait le calendrier. Seule l’interdiction des gobelets, verres et assiettes en plastique jetable de cuisine pour la table serait maintenue au 1er janvier 2020 (Loi sur la Transition énergétique), le couperet étant repoussé d’un an pour les autres items (article 8bis A) au stade actuel des débats parlementaires. Le texte de la loi est attendu pour septembre 2019 et, en attendant, les navettes entre l’Assemblée nationale et le Sénat alimentent le flou. Enfin, le 27 mars 2019, le Parlement européen a approuvé une directive interdisant, à compter de 2021, une dizaine de produits en plastique à usage unique dont les couverts (y compris les baguettes), les assiettes, les pailles, les contenants alimentaires et gobelets (y compris leur moyens de fermetures et couvercles) en polystyrène expansé (comme ceux utilisés pour la consommation sur place et nomade) et les touillettes.
Pour la restauration rapide en croissance de 1,2 % en 2018, portée par le développement du hors repas et de la vente à emporter, la question de la composition des contenants, des pailles et autres ustensiles, est primordiale. Outre un enjeu en termes d’image et de notoriété pour les enseignes, il s’agit de «trouver des alternatives à coût maîtrisé en quantité suffisante, comme l’a souligné Florence Oursel pour la Commission de la sûreté alimentaire. On se rend compte que nos fournisseurs ne sont pas prêts. »
Convoqués en janvier dernier par Brune Poirson, secrétaire d’état à l’Ecologie, les professionnels de la restauration rapide se sont vus rappeler leurs obligations en matière de tri des emballages au sein des restaurants. Le tri 5 flux leur impose de trier 5 types de déchets : papier/carton, métal, plastique, verre et bois dans des poubelles dédiées.
« Nous avons la responsabilité de faire évoluer nos pratiques, a rappelé Alexis Bourdon, le président du SNARR. Pas uniquement en installant des poubelles de tri (…) mais par ce que cela est un élément de comportement qui compte pour nos clients et que nous avons la possibilité de transformer cette contrainte en opportunité ».
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