27/02/2020
Un nouveau meuble de tri et débarrassage chez Exki
Exki annonce avoir équipé à ce jour 72,2 % de son réseau intégré d’un nouveau meuble de tri et de débarrassage. Sur mesure, il offre une destination à chaque élément présent sur le plateau d’un client. Aux 5 flux obligatoires – verre, papier/carton, plastique, bois, métal – l’enseigne de restauration rapide a ajouté un collecteur pour les biodéchets solides et liquides, et un autre pour le tout venant (thé, alu, serviette). Des bacs de débarrassage pour la vaisselle en porcelaine, les couverts en inox et les plateaux complètent l’équipement. « Nous avons listé tous les déchets de façon à élaborer une nomenclature. Chaque élément, déchet ou non, présent sur le plateaux doit avoir une place sur le meuble de tri » résume Barthélémy de Callataÿ, chef du développement et du design Exki. Pour le client, les instructions sont clairement expliquées par une signalétique pédagogique. « Nos clients doivent s’habituer au tri et prendre de nouveaux réflexes. Mais notre chance, c’est qu’ils sont demandeurs. Certains même nous félicitent pour la démarche.»
Sur-tri effectué par le collecteur
Pour éliminer les erreurs de tri, le prestataire collecteur effectue un sur-tri sur tous les gisements. Plastique, carton, verre, métal et papier sont recyclés. Le bois (barquettes des lasagnes) est composté avec les biodéchets solides (Moulinot). Les liquides (thé, café) partent dans l’évier.
En juin dernier, Brune Poirson, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire a exigé des enseignes de restauration rapide les plus importantes du marché de se mettre en conformité avec le décret du tri 5 flux de 2016. Après le premier seuil de 70 % fin 2019, 90 % de leurs restaurants devront être opérationnels fin 2020 et la totalité au 31 décembre 2021. « Sur notre réseau en propre, nous sommes en ligne avec le calendrier du ministère. Pour nos restaurants franchisés, implantés dans des centres commerciaux ou dans les aéroports, nous sommes dépendants des exploitants qui , de leur côté, sont aussi à la recherche de solutions pour la gestion des déchets de restauration, compte tenu de leurs contraintes. » Selon Barthélémy de Callataÿ, l’investissement dans ce déploiement tourne autour de 5 000 € par restaurant pour la conception de la poubelle plus « des dizaines de milliers d’euros par an pour la collecte sur l’ensemble du réseau ».
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