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01/07/2020

Les acteurs de la livraison de repas à domicile ont 3 mois pour élaborer une stratégie zéro déchet

Brune Poirson réemploie avec les acteurs de la livraison de repas à domicile les méthodes utilisées il a quelques mois avec ceux de la restauration rapide. Deliveroo, Uber Eats, Just Eat, Sushi Shop, FoodChéri, Pop Chef, Frichti, Nestor, Stuart ont 3 mois pour lui présenter une stratégie zéro déchet. Ces enseignes étaient réunies ce matin au ministère de la Transition écologique et circulaire ainsi que Zero Waste France, Surfrider, En boite le plat, GreenGo, Reconcil, Uzaje, acteurs du recyclage et de l’économie circulaire.

« Avec 200 millions d’euros de repas livrés rien qu’en 2018, si nous n’engageons pas ce secteur résolument dans la transition écologique, alors nous allons très vite crouler sous leurs déchets plastiques dont un grand nombre ne sont pas recyclables. De nouveaux modèles existent comme la consigne. Il est temps de passer du tout jetable au tout réutilisable. Ils ont maintenant trois mois pour y travailler » a déclaré  Brune Poirson.

Plusieurs mesures issues de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire obligent ces entreprises à s’engager dans la transition écologique et la lutte contre la pollution plastique  :

– L’adoption du premier décret qui fixe des objectifs de réduction, réemploi, recyclage (3R) des emballages plastiques à usage unique pour tous les secteurs pour la période 2021- 2025.

L’interdiction au 1er janvier 2021 des boîtes en polystyrène expansé (type de boite de kebab), des assiettes, couverts, gobelets et pailles en plastique à usage unique.

– L’entrée en vigueur en 2022 de la standardisation des emballages alimentaires réemployables pour la restauration (gobelets, assiettes, couverts, etc.).

– Il est aussi prévu d’interdire aux fast-foods d’utiliser de la vaisselle jetable pour les repas et boissons consommés sur place à compter du 1er janvier 2023.

« Les agrégateurs de la livraison à domicile ont appris dans cette réunion que des acteurs comme Uzaje sont en mesure de les faire passer du tout jetable au réemploi et les premières pistes sur comment s’y prendre », souligne Emmanuel Auberger, fondateur de la société Uzaje. Il poursuit : « Ils ont confirmé à la ministre que leurs consommateurs attendent clairement des solutions alternatives et donc n’ont pas été dans le déni qu’il faut repenser leurs modèles », tout en rappelant que qu’il s’agit d’usages nouveaux, « d’entreprises en forte croissance, rarement encore rentables et de questions de fond délicates à traiter

 

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