15/10/2020
Tri et collecte des déchets, filière REP ’emballages de restauration’ : le Snarr a fait le point lors de son AG
Tri 5 flux des emballages, mutualisation de leur collecte, création de la filière REP ’emballages de restauration’ : la restauration rapide a quelques mois pour mettre en œuvre les dispositions de la loi Agec.
Alors que pour la restauration rapide les échéances en matière de réglementation environnementale se rapprochent, la présentation d’Eric Laubouet, président de la commission environnement du Snarr (Syndicat national de l’alimentation et de la restauration rapide), lors de son AG le 14 octobre à Paris, a permis de faire le point sur les actions à venir du syndicat en faveur de la mise en œuvre des lois Egalim et Agec (loi anti-gaspillage pour une économie circulaire).
Annoncée lors de l’opération «Ici on Trie» il y a tout juste un an, la mutualisation des collectes des déchets de restauration devrait se concrétiser en décembre prochain par des tests au niveau de restaurants regroupés en « grappes ». Cette solution permettrait à des enseignes différentes situées sur une même zone géographique de partager le coût de collecte (réaliser par un prestataire privé) déchets afin d’être conforme au décret du tri 5 flux. Depuis 2016, leurs emballages en papier/carton, métal, plastique, verre et bois doivent être placés dans 5 poubelles distinctes en vue de leur valorisation. Mais ceci suppose que chaque site de restauration collecté respecte les mêmes consignes de tri (généralement en salle) en amont de la collecte. «La plupart de nos adhérents sont en ligne avec le calendrier du ministère» assure Eric Laubouet. Au 31 décembre 2021, toutes les enseignes de restauration devront être en conformité avec cette obligation d’autant plus qu’entre temps, les professionnels seront devenus les « metteurs sur le marché » de leur emballages.
Prévention, éco-conception, réemploi
La loi anti-gaspillage crée une filière REP (responsabilité élargie du producteur) pour les emballages en restauration, suite à l’extension de la REP des emballages ménagers. Dès 2021, les professionnels de la restauration contribueront au financement de la fin de vie – collecte, traitement – des emballages via un éco-organisme. Mais pas seulement. Le texte oblige la filière REP « emballages de restauration » à travailler sur la prévention des déchets, leur éco-conception et réemploi. Et si l’éco-organisme ne respecte pas son cahier des charges, des sanctions financières sont prévues… «Nous participons aux travaux de préparation avec les éco-organismes et autres opérateurs» précise Eric Laubouet.
Trois groupes de travail ont été créés : déchets-emballages, gaspillage, approvisionnement et filière de production. Ce dernier travaille plus particulièrement sur le suivi et la mise en œuvre du renforcement de la traçabilité des produits alimentaires, notamment en prenant part à la rédaction d’une foire aux questions sur l’origine de la viande avec la DGCCRF.
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