08/03/2022
Le collectif #Respecte Ta Cuisine lance la « Marianne de la Cuisine », premier label RSE de la restauration
A l’occasion du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes et de l’anniversaire de son Manifeste, le collectif #Respecte Ta Cuisine lance le premier label RSE du monde de la restauration.
La « Marianne de la Cuisine » récompense les établissements qui « valorisent les bonnes pratiques et agissent pour construire ensemble les fondements de la cuisine de demain, plus inclusive et solidaire de toutes et tous» comme le précise le communiqué de #Respecte Ta Cuisine. « Depuis la mise en lumière des violences en cuisine et la pénurie grandissante de personnel, le monde de la restauration connaît une crise sans précédent. Si quelques restaurateurs redoublent d’efforts pour améliorer les conditions de travail dans leur établissement, le changement est difficile à mettre en œuvre et beaucoup ne savent pas comment réformer leur cuisine » explique Florence Châtelet, la fondatrice du collectif, Autour du message « Donnons aux chefs les moyens de réformer leur monde ! », elle a réuni durant 1 an un comité d’experts pluridisciplinaires RSE, de chefs, d’avocats et de personnalités du monde associatif pour construire une méthode novatrice d’apprentissage des bonnes pratiques. Ses 4 ingrédients fondamentaux du respect reposent sur : la prévention des violences, l’inclusion de toutes et tous, la valorisation du collectif et le bien-être au travail.
Pour un ‘oui chef’ d’adhésion
Le label est attribué au terme d’une formation obligatoire. Lors d’une première étape, un dispositif d’auto-évaluation sous forme de questionnaires confidentiels est fourni aux restaurateurs et à leur personnel pour les aider à se situer sur l’échelle de la performance sociale et à déceler les premières formes de violence ou d’inégalité. Puis un accompagnement personnalisé est mis en place sur une période de 3 à 12 mois pour inscrire durablement les nouveaux modèles de management collaboratif et inclusif dans le quotidien du restaurant. La durée de la formation et la confiance entre le chef, son équipe et le formateur, garantissent la qualité des données déclaratives recueillies pour l’audit final. À l’issue de la formation, le formateur fournit son rapport à un comité indépendant qui attribue ou non le label au restaurant grâce à un score de performance. L’audit porte sur 3 ans ce qui implique que, chaque année, le restaurateur remette en jeu son label. A ce terme, le restaurateur doit reprendre le chemin de la formation pour initier un nouveau cycle.
L’accès à la labellisation est payant et s’effectue uniquement sur la base du volontariat. « Il faut que le fameux « oui chef » que j’entends dans les cuisines depuis tant d’années ne soit plus un oui de soumission mais devienne un oui d’adhésion.» poursuit Florence Chatelet. A plus long terme, le label Marianne de la Cuisine souhaite devenir un guide pour les consommateurs en les aidant à faire des choix éthiques concernant les restaurants où ils se rendent.
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