Rejolt calcule l’empreinte carbone des plateaux-repas

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Un plateau-repas génère entre 150 et 200 g de déchets.

Rejolt, plateforme spécialisée sur l’organisation d’événements d’entreprise, lance le premier scoring carbone des plateaux-repas. Il renseigne sur les émissions de gaz à effet de serre de l’ensemble du plateau-repas tout au long de son cycle de vie.  Pour les plus vertueux (moins de 1 000 g eq CO2), la note obtenue est  A et pour eux dont l’impact dépasse 3 300 g eq CO2, c’est un E.  11 critères répartis en 5 catégories  ont été retenus : la dominante du menu, la composition du plateau, son emballage, la provenance des aliments, et le mode de transport utilisé pour la livraison. Une IA analyse l’ensemble de ces critères et calcule la note finale.

« Cela a nécessité un considérable travail de coconstruction avec nos clients et partenaires, explique Mickaël Hadjadj, DG de Rejolt. Il a fallu décider des critères qui impacteraient cette note, de la pondération entre eux (…). Les plateaux-repas obtenant les meilleures notes intègrent, logiquement, plus de produits d’origine végétale que de produits carnés (…) Ceux de nos prestataires qui ont réduit les emballages plastiques voient leur note augmenter. En revanche, nous n’observons pas de corrélation entre le prix des plateaux-repas et leur impact carbone : les plus chers n’obtiennent pas forcément une meilleure note ».

Aider les directions achat et RSE
Le nouvel outil s’imbrique dans une offre plus large solutions proposée par l’entreprise aux  collaborateurs et aux directions achat et RSE, dans le pilotage de leur politique RSE. Parmi les 40 000 prestataires qu’elle recense, la plateforme met en avant ceux disposant d’un label environnemental, ce critère étant intégré à son comparateur de propositions commerciales.  Les ESATet EA disponibles sont systématiquement positionnés en tête des résultats. « Les directions achats et RSE disposent d’une vision consolidée de l’impact cumulé de tous leurs événements, selon les critères définis par l’Ademe. Elles voient évoluer, en temps réel, leurs émissions cumulées, la part de prestataires engagés dans une démarche RSE, et la proportion de prestations commandées à un partenaire EA/ESAT», explique-t-on chez Rejolt.