Les Traiteurs de France renforcent leurs exigences pour se différencier

La conférence de presse s’est déroulée au mondial de Pernod Ricard, l’un des partenaires de l’association.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  En  2025, les 38 traiteurs organisateurs de réception s’attelleront à renforcer le positionnement haut de gamme de la marque Traiteur de France. Le réseau a enregistré 27 0000 réceptions et servi 4 146 000 convives sur 2023.

Dans la continuité de la Convention nationale du réseau des Traiteurs de France, ses 2 coprésidents, Bernard Cabiron et Claire Pennarun (au centre de la photo) ont fait le point sur l’actualité de l’association, lors d’une conférence de presse le 28 novembre. Trois nouveaux entrants (Erisay Réceptions, L’Epicurien des Vignes et Le Carré des Délices) portent à 38 le nombre de ses membres. Après le creux de l’activité de la période Covid, l’année 2023 a signé la reprise pour le réseau avec un CA global de 210,4 M€, en 2023 (+13 %), suivie par un cru 2024 porté par un volume d’activité constant dans un contexte inflationniste. L’année 2025 fait craindre de l’instabilité entre incertitudes économiques, tensions sur les prix des matières premières et remboursement des PGE. D’où la nécessité pour les TDF –qui représentent un quart du CA réalisé par les 230 entreprises du secteur de plus de 10 salariés et de 10 M de CA – de jouer la différenciation.

Homogénéité et rigueur du réseau

Mis à jour, le règlement intérieur renforce les critères d’adhésion. Outre des installations respectant les normes d’hygiène et de qualité en vigueur, la réalisation d’un audit surprise sur réception et le grand oral du chef d’entreprise, les entreprises candidates doivent dorénavant posséder un agrément sanitaire européen et s’engager à servir au minimum 80 % de produits faits maison (hors boulangerie).  Des  nouveaux critères qui réservent «  l’adhésion à l’association aux traiteurs les plus vertueux, les plus engagés et les plus qualitatifs de leur région. Ces ajustements permettront de renforcer encore l’homogénéité et la rigueur du réseau »  comme l’expliquent les coprésidents.

Les TDF ont par ailleurs acté un partenariat avec Bleu-Blanc-Cœur pour sourcer des produits carnés issus de productions responsables. Et annoncent la parution du livre « Nos recettes authentiques et Durables », 35 créations mettant en avant l’élevage responsables et élaborées par les chefs du réseau.

« À l’aube de ses 30 ans, le réseau des Traiteurs de France réaffirme aussi sa volonté de conserver sa place de leader du secteur, avec un objectif clair : poursuivre son évolution dans un esprit d’innovation et de perfectionnement continu », soulignent Claire Pennarun et Bernard Cabiron. Objectif 2025 : «renforcer la marque « Traiteurs de France », dans une optique résolument tournée vers l’excellence ». Pour cela, les professionnels de l’organisation de  réception misent sur  la création de la Signature de Service Traiteur de France, une charte de 10 points pour « un service haut de gamme » destinées à aligner les standards de service dans tous les établissements du réseau.

Synergie
Placée sous le signe de la synergie, la convention a acté le lancement du programme Bouge ! destiné à stimuler la mobilité professionnelle des collaborateurs entre les maisons du réseau , via des semaines de découverte. « On peut aussi imaginer qu’un salarié qui souhaite changer de région  retrouve un emploi chez un autre TDF grâce à ce programme. C’est un  moyen pour le réseau de garder ses professionnels », commente Bernard Cabiron.

Les Traiteurs de France sont signataires du Pacte de Lutte contre le gaspillage alimentaire depuis 2015, une démarche qui entre dans le cadre de la certification ISO 20121 de ses membres.  En 2023, 11 821 repas ont été redistribués. Tous ont mis en place une politique d’achats responsables, de tri des déchets en laboratoire et sur réception et de valorisation des biodéchets.